A Madagascar, après les affrontements meurtriers entre forces de l'ordre et malfaiteurs il y a une semaine, les autorités se mobilisent ...
Les 1800 personnes déplacées viennent de villages isolés, situés à l'intérieur des terres, dans ces zones où sévissent les dahalos, les voleurs de bœufs. Par crainte de voir leurs biens pillés et leurs troupeaux volés, ces villageois ont préféré rejoindre Fort-Dauphin en camion. La plupart d'entre eux sont logés chez des membres de leur famille. Donc, tous n'ont pas besoin d'assistance dans l'immédiat. Néanmoins, les organisations humanitaires espèrent que la situation ne durera pas trop longtemps car des problèmes d'hygiène pourraient rapidement apparaître. Leur sort dépendra de la gestion de l'affaire par les autorités dans les prochains jours.
Le Premier ministre, Omer Beriziky, accompagné de plusieurs membres du gouvernement doit se rendre ce samedi dans un des villages attaqués au début du mois de juin : 900 zébus y avaient été volés. Des renforts de la gendarmerie et de l'armée ont été envoyés avec pour mission de désarmer et neutraliser les dahalos. Mais pour l'instant, l'offensive militaire est vue comme l'option de dernier recours car les bandits seraient retranchés dans un village où des habitants pourraient être pris au piège.
Le vol de bétail a toujours existé dans cette région, mais durant les dernières décennies le phénomène s'est mué en grand banditisme mettant en danger la sécurité de la population. Lors des dernières attaques, les dahalos se sont montrés particulièrement bien armés et organisés.
Aline Ranaivoson /RFI
Le Premier ministre, Omer Beriziky, accompagné de plusieurs membres du gouvernement doit se rendre ce samedi dans un des villages attaqués au début du mois de juin : 900 zébus y avaient été volés. Des renforts de la gendarmerie et de l'armée ont été envoyés avec pour mission de désarmer et neutraliser les dahalos. Mais pour l'instant, l'offensive militaire est vue comme l'option de dernier recours car les bandits seraient retranchés dans un village où des habitants pourraient être pris au piège.
Le vol de bétail a toujours existé dans cette région, mais durant les dernières décennies le phénomène s'est mué en grand banditisme mettant en danger la sécurité de la population. Lors des dernières attaques, les dahalos se sont montrés particulièrement bien armés et organisés.
Aline Ranaivoson /RFI
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