Une conférence de presse a été tenue par le Collectif des familles des victimes (Cfv) du crash du vol Y626 de l'Airbus A310 de la compag...
Une conférence de presse a été tenue par le Collectif des familles des victimes (Cfv) du crash du vol Y626 de l'Airbus A310 de la compagnie Yemenia airways, dans l'après-midi du mardi 19 juin au conseil de l'île de Ngazidja. Cette rencontre avec la presse, qui se tient à quelques jours du troisième anniversaire du drame, avait soulevé plusieurs questions, telles la gestion administrative et judiciaire du dossier, les "engagements non tenus" par les autorités nationales et le "mépris et le manque de collaboration" de la partie yéménite.
A cette occasion, les responsables du collectif ont informé que la commémoration, cette année, aura lieu à la mosquée de vendredi d'Ikoni et qu'avant cette date et les jours à venir un travail allait être mené pour mobiliser le maximum de gens, a précisé Saïd Ali Saïd Omar. La question de la gestion judiciaire du dossier est composée de la saisine du juge de référé afin d'accorder des provisions aux familles des victimes, au niveau civil, et de l'étape pénale de l'affaire.
Cette procédure pénale est caractérisée par l'ouverture d'une instruction judiciaire afin de déterminer les responsables de ce drame. Deux plaintes ont été soumises au niveau de la Justice comorienne et française. Sur ces deux poursuites engagées, les familles des victimes estiment que les investigations entreprises par les magistrats instructeurs français accusent une évolution "lente mais sûre" et une enquête "lente et mauvaise" menée à Moroni.
Concernant les provisions qui devraient être accordées aux familles des victimes, selon le secrétaire général du collectif, Bacari Hamadi, certaines décisions rendues par le juge de référé ont fait objet d'appel et "jusqu'à ce jour, la cour d'appel de Moroni n'a toujours pas tranché". D'autres décisions ont été rendues mais les assureurs de la compagnie Yemenia airways ne semblent pas disposés à exécuter les décisions.
"Nous n'allons pas dire qu'il s'agit d'un mépris des assureurs de Yemenia à l'égard de la justice comorienne. Nous nous demandons comment une compagnie étrangère, travaillant aux Comores, peut se permettre d'insulter la justice comorienne de la sorte sans être inquiétée". Pour ce qui est de la procédure engagée au niveau pénal, afin de déterminer les responsables de cet accident et de connaître ce qui s'est réellement passé, depuis l'ouverture de l'enquête, le dossier est passé dans les mains de quatre juges d'instruction. "Trois ans après le drame, nous n'arrivons pas à faire le deuil de nos proches car jusqu'à présent, nous ne savons toujours pas ce qui s'est réellement passé", déplore El Kabir Saïd Bacar, porte parole du Cfv.
Le pire est que "si, l'accident se produit à nouveau, les conséquences seront les mêmes. Aucune mesure de protection n'a été arrêtée", a ajouté le porte-parole. A l'heure actuelle, le nouveau juge chargé du dossier n'est pas en possession du rapport d'étape. "Ce rapport en question est escamoté et ne possède pas les éléments essentiels facilitant l'enquête du juge. Nous estimons que l'Etat et la justice sont trop laxistes sur l'affaire. Le dossier n'a pas évolué", a précisé le secrétaire général du Cfv.
Mariata Moussa
A cette occasion, les responsables du collectif ont informé que la commémoration, cette année, aura lieu à la mosquée de vendredi d'Ikoni et qu'avant cette date et les jours à venir un travail allait être mené pour mobiliser le maximum de gens, a précisé Saïd Ali Saïd Omar. La question de la gestion judiciaire du dossier est composée de la saisine du juge de référé afin d'accorder des provisions aux familles des victimes, au niveau civil, et de l'étape pénale de l'affaire.
Cette procédure pénale est caractérisée par l'ouverture d'une instruction judiciaire afin de déterminer les responsables de ce drame. Deux plaintes ont été soumises au niveau de la Justice comorienne et française. Sur ces deux poursuites engagées, les familles des victimes estiment que les investigations entreprises par les magistrats instructeurs français accusent une évolution "lente mais sûre" et une enquête "lente et mauvaise" menée à Moroni.
Concernant les provisions qui devraient être accordées aux familles des victimes, selon le secrétaire général du collectif, Bacari Hamadi, certaines décisions rendues par le juge de référé ont fait objet d'appel et "jusqu'à ce jour, la cour d'appel de Moroni n'a toujours pas tranché". D'autres décisions ont été rendues mais les assureurs de la compagnie Yemenia airways ne semblent pas disposés à exécuter les décisions.
"Nous n'allons pas dire qu'il s'agit d'un mépris des assureurs de Yemenia à l'égard de la justice comorienne. Nous nous demandons comment une compagnie étrangère, travaillant aux Comores, peut se permettre d'insulter la justice comorienne de la sorte sans être inquiétée". Pour ce qui est de la procédure engagée au niveau pénal, afin de déterminer les responsables de cet accident et de connaître ce qui s'est réellement passé, depuis l'ouverture de l'enquête, le dossier est passé dans les mains de quatre juges d'instruction. "Trois ans après le drame, nous n'arrivons pas à faire le deuil de nos proches car jusqu'à présent, nous ne savons toujours pas ce qui s'est réellement passé", déplore El Kabir Saïd Bacar, porte parole du Cfv.
Le pire est que "si, l'accident se produit à nouveau, les conséquences seront les mêmes. Aucune mesure de protection n'a été arrêtée", a ajouté le porte-parole. A l'heure actuelle, le nouveau juge chargé du dossier n'est pas en possession du rapport d'étape. "Ce rapport en question est escamoté et ne possède pas les éléments essentiels facilitant l'enquête du juge. Nous estimons que l'Etat et la justice sont trop laxistes sur l'affaire. Le dossier n'a pas évolué", a précisé le secrétaire général du Cfv.
Mariata Moussa
Alwatwan
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