Une mission du ministère français de l'intérieur en charge du développement solidaire se rend ce lundi à Moroni à l'occasion de la t...
Une mission du ministère français de l'intérieur en charge du développement solidaire se rend ce lundi à Moroni à l'occasion de la tenue du comité de pilotage du deuxième programme franco-comorien de codéveloppement. Une dernière étape avant le lancement de l'appel à projets de codéveloppement.
Emmanuel Mayer, chef du département du développement solidaire au ministère français de l'intérieur en charge du développement solidaire : «Nous souhaitons que cette fois encore le plus grand nombre de projets possibles, de la grande qualité possible puissent être financés par le programme»
Quelques heures avant son départ Emmanuel Mayer, chef du département du développement solidaire, un des membres avec son collègue Louis Berthelot, chargé de mission de ce même département, de la délégation qui se rend aux Comores, a répondu aux questions de Malango.
Quels sont les objectifs de votre mission aux Comores ?
Les objectifs de la mission sont de permettre le lancement du deuxième programme franco-comorien de codéveloppement suite au succès rencontré par le premier programme. Cette mission du ministère de l'intérieur chargé du développement solidaire en Union des Comores, Moroni et Anjouan, au cours de cette semaine et de permettre notamment de tenir un comité de pilotage avec l'ambassadeur de France, le commissariat général au plan et le Ministère des relations extérieures (Mirex). Ce comité de pilotage va permettre de lancer un appel à projets de codéveloppement et d'adopter un manuel de procédure pour que le programme soit effectif, sachant que depuis quelques mois une cellule de coordination dirigée par un expert français, qui est la cheville ouvrière du programme, est à l'½uvre pour que les choses se mettent en place dans de bonnes conditions. Nous souhaitons que cette fois encore le plus grand possibles, de la meilleure qualité possible puissent être financés par le programme et que ça soient les associations de migrants comoriens en France qui soient à l'origine de la mise en ½uvre et donc au financement de projets de développement ambitieux pour leurs villages et leurs régions d'origine qu'il s'agisse de projets de santé, d'adduction d'eau potable ou d' activités génératrices de revenus dans les secteurs agricoles ou hydrauliques.
Quel est le budget total alloué à ce nouveau programme ?
L'enveloppe totale du projet est de 2 millions d'euros sur trois ans donc jusqu'à fin 2014, début 2015. Nous encourageons toutes les associations locales, villageoises à monter des projets en lien avec les associations de migrants qui sont nombreuses en France dans le cadre de ce programme.
Y-a-t-il des différences entre le premier programme de codéveloppement et le deuxième ?
Il n'y a pas de différence essentielle mais je dirai que le premier projet a fait l'objet d'une évaluation et que des pistes d'amélioration ont été identifiées qui ont été reprises dans le deuxième programme qui vise à être efficace et qu'ils financent les meilleurs projets possibles.
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