Facebook entre en Bourse ce vendredi. Mark Zuckerberg deviendra l'heureux patron d'une société cotée pesant une centaine de milliar...
Facebook entre en Bourse ce vendredi. Mark Zuckerberg deviendra l'heureux patron d'une société cotée pesant une centaine de milliards de dollars. Et il porte toujours ses sweat-shirts à capuche. Portrait d'un jeune ambitieux qui n'a pas froid aux yeux.
Un homme influent
Patron incontesté d'un des plus grands groupes internet au monde, Mark Zuckerberg figure déjà parmi les légendes de la Silicon Valley. En 2010, il a été désigné homme de l'année par l'hebdomadaire Time, et homme le plus influent du "nouvel establishment" par Vanity Fair, avant de voir sa biographie mise en scène dans un film qui a obtenu plusieurs Oscars et quatre Golden Globes en 2011. Il a rencontré à plusieurs reprises Barack Obama.
Excentrique, brillant et arrogant
Mark Zuckerberg s'initie à la programmation informatique à 11 ans. Il est encore au lycée quand Microsoft et AOL proposent de lui acheter une de ses créations, un programme permettant de deviner les souhaits d'écoute musicale, du style du système "Genius" lancé par Apple pour sa boutique en ligne iTunes. Il refuse et entre à Harvard, où à 19 ans il lance TheFacebook, un trombinoscope en ligne qui deviendra Facebook. "La fortune sourit aux audacieux", affiche-t-il comme une emblème sur sa page Facebook. Né d'un père dentiste et d'une mère psychiatre, il est décrit dans le film "The Social Network"comme un être maladroit, arrogant et plutôt asocial. Aujourd'hui, il vit avec Priscilla Chan, médecin rencontrée en 2003. Pour converser avec sa belle-famille, il s'est mis au chinois en 2010. Parmi ses excentricités, il a décidé en 2011 qu'il ne mangerait de la viande que s'il avait lui-même tué l'animal.
Un style bien à lui
Mark Zuckerberg est un patron assez anticonformiste, qui ne quitte son éternel sweat-shirt à capuche que devant le président des Etats-Unis. Pour avoir gardé son uniforme habituel devant les financiers, durant le roadshow qui a précédé l'IPO, il a provoqué un petit scandale.
Une vision singulière de la vie privée
La difficulté du site à évacuer les polémiques sur la vie privée tient peut-être à ce que Mark Zuckerberg pense de la confidentialité. Dans une interview datant de 2010, il explique que la "norme sociale a évolué", et que s'il devait refaire Facebook à partir de zéro, il faciliterait davantage le partage de données personnelles. Pour lui, tout partager s'inscrit dans une évolution générale de la société vers plus de transparence. Il a dû faire face pour cela à plusieurs levées de boucliers de la part des utilisateurs.
Des relations conflictuelles avec ses anciens partenaires
La période de la fondation de Facebook a fait l'objet de diverses procédures judiciaires, qui ont conduit M. Zuckerberg à verser 65 millions de dollars à quatre anciens camarades d'université. Le patron de Facebook a eu maille à partir, au tribunal, avec ses anciens partenaires et associés. Que ce soient les jumeaux Winklevoss, ou Eduardo Saverin, dont l'histoire est racontée dans le film The Social Network.
Multimilliardaire philanthrope
L'homme, qui a fêté ses 28 ans lundi, compte parmi les 40 personnes les plus riches du monde selon Forbes, et figure parmi les 10 plus grosses fortunes de la high-tech. Son patrimoine est estimée à 17,5 milliards de dollars. Il en largement, par exemple en s'offrant une maison à 7 millions de dollars, mais est aussi disposé à en faire bénéficier la collectivité. Il a déjà déclaré devant Barack Obama que payer plus d'impôts ne le dérangerait pas, et compte faire don de la majorité de ses biens, à l'instar de Bill Gates et Warren Buffet.
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