A Madagascar, la grève a continué hier dans de nombreux établissements scolaires publics. Les grévistes demandent une réévalu...
A Madagascar, la grève a continué hier dans de nombreux établissements scolaires publics. Les grévistes demandent une réévaluation de leurs indemnités. Le mouvement a commencé il y a plus de deux mois dans certaines régions. Des milliers d’élèves de primaire, collège ou lycée attendent la reprise des cours. Après un premier round de négociations, les grévistes ont rejeté la proposition du gouvernement, jugeant que l’enveloppe n’était pas satisfaisante. Le gouvernement met en avant les restrictions budgétaires dues à la crise politique. Les discussions se poursuivent mais la manœuvre est difficile pour le pouvoir qui doit faire face à plusieurs fronts de revendications sociales,
Entre les coopératives de bus, les médecins fonctionnaires, les paramédicaux ou les professeurs d’université, l’agenda social est chargé pour le gouvernement. Mais c’est certainement ce mouvement des enseignants du primaire et du secondaire qui cause le plus de souci, avec cette semaine, la descente dans les rues de lycéens mécontents.
Le syndicat des enseignants la Sempama demande 210 milliards d’ariary, l’Etat en propose 25, pas plus. Régis Manoro ministre de l’Education nationale déclare :
« Le gouvernement, le pouvoir de transition, a fait déjà tout ce qu’il a pu avec les 25 milliards d’ariary qu on a pu débloquer pour essayer d’apporter ne serait-ce que partiellement une solution aux revendications des enseignants de la Sempama ».
Hier, le président de transition Andry Rajoelina a même déclaré que pour répondre aux revendications des enseignants, l’Etat renonçait à la construction de salles de classes.
Les enseignants eux ne croient pas à ces arguments financiers et poursuivent leur sit-in chaque matin devant le ministère. Louise Raharivelo, déléguée du Syndicat dans le nord du pays exprime ce désaccord : « C’est leur affaire. Nous les enseignants nous savons bien que notre revendication est juste, et que l’Etat peut la réaliser ».
Les discussions avec la présidence se sont poursuivies dans la soirée.
Source: RFI
Entre les coopératives de bus, les médecins fonctionnaires, les paramédicaux ou les professeurs d’université, l’agenda social est chargé pour le gouvernement. Mais c’est certainement ce mouvement des enseignants du primaire et du secondaire qui cause le plus de souci, avec cette semaine, la descente dans les rues de lycéens mécontents.
Le syndicat des enseignants la Sempama demande 210 milliards d’ariary, l’Etat en propose 25, pas plus. Régis Manoro ministre de l’Education nationale déclare :
« Le gouvernement, le pouvoir de transition, a fait déjà tout ce qu’il a pu avec les 25 milliards d’ariary qu on a pu débloquer pour essayer d’apporter ne serait-ce que partiellement une solution aux revendications des enseignants de la Sempama ».
Hier, le président de transition Andry Rajoelina a même déclaré que pour répondre aux revendications des enseignants, l’Etat renonçait à la construction de salles de classes.
Les enseignants eux ne croient pas à ces arguments financiers et poursuivent leur sit-in chaque matin devant le ministère. Louise Raharivelo, déléguée du Syndicat dans le nord du pays exprime ce désaccord : « C’est leur affaire. Nous les enseignants nous savons bien que notre revendication est juste, et que l’Etat peut la réaliser ».
Les discussions avec la présidence se sont poursuivies dans la soirée.
Source: RFI
Ibrahima Lissa FAYE
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