Avec un score moyen d'indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency International se situant cette année à 2.93 (contre 2...
Avec un score moyen d'indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency International se situant cette année à 2.93 (contre 2.89 en 2010), l'Afrique reste dans la catégorie « corruption endémique » selon le rapport 2012 sur les « Perspectives économiques de l'Afrique » publié ce lundi à Arusha (Tanzanie) dans le cadre de la 47eme Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (Bad) |
Pour la première fois, ajoute le document, quatre pays – le Botswana, le Cap-Vert, Maurice et le Rwanda – ont obtenu une note supérieure à 5.
Le Botswana renoue avec son record de 6.1, obtenu en 2000, et reste le seul pays d'Afrique à avoir dépassé la note de 6.
La situation de Maurice, perçue comme l'un des pays africains les moins corrompus, pourrait se dégrader avec l'incarcération d'un ministre en 2011 et une enquête pour corruption à l'encontre de hauts dirigeants de l'ancien parti de coalition, le Mouvement socialiste militant (MSM). Cette nouvelle a déclenché d'importantes manifestations en septembre.
Des affaires de corruption impliquant l'ANC au pouvoir, ont fait reculer la note de l'Afrique du Sud à 4.1, loin de son record de 5.1 obtenu en 2007.
Mais le Burundi, les Comores, le Gabon, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal ont tous fait des avancées sans précédent.
Pour autant, les quatre meilleurs pays d'Afrique ne représentent que 1.4 % de la population du continent.
Près des trois quarts des Africains vivent dans des pays où la corruption reste endémique, parmi lesquels l'Égypte, le Nigeria et la RD Congo, en queue de peloton
Le rapport 2012 sur les « Perspectives économiques de l'Afrique » s'est aussi intéressé à la gouvernance politique et économique du continent durant l'année écoulée, et au cours de laquelle est survenue le « printemps arabe » qui a vu les peuples d'Afrique du Nord se lever contre
« l'oppression politique, les inégalités sociales et l'absence de perspectives économiques ».
D'autres pays africains se trouvent eux aussi sous pression, les populations réclamant des droits civils et de meilleures politiques sociales.
« Les Africains sont de plus en plus exaspérés par la corruption, l'absence d'emplois décents et le fait qu'ils ne profitent pas des richesses grandissantes générées par une décennie de croissance soutenue », note le document.
La 47e Assemblée annuelle du groupe de la Bad a pour thème : ''L'Afrique et le nouveau paysage mondial : défis et opportunités'',
Elle donnera l'occasion aux délégués de se pencher sur l'évolution du rôle de l'Afrique dans le monde, au moment où les économies du continent continuent d'enregistrer des taux de croissance plus rapides que le reste du monde. Source : souslemanguier.com
La situation de Maurice, perçue comme l'un des pays africains les moins corrompus, pourrait se dégrader avec l'incarcération d'un ministre en 2011 et une enquête pour corruption à l'encontre de hauts dirigeants de l'ancien parti de coalition, le Mouvement socialiste militant (MSM). Cette nouvelle a déclenché d'importantes manifestations en septembre.
Des affaires de corruption impliquant l'ANC au pouvoir, ont fait reculer la note de l'Afrique du Sud à 4.1, loin de son record de 5.1 obtenu en 2007.
Mais le Burundi, les Comores, le Gabon, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal ont tous fait des avancées sans précédent.
Pour autant, les quatre meilleurs pays d'Afrique ne représentent que 1.4 % de la population du continent.
Près des trois quarts des Africains vivent dans des pays où la corruption reste endémique, parmi lesquels l'Égypte, le Nigeria et la RD Congo, en queue de peloton
Le rapport 2012 sur les « Perspectives économiques de l'Afrique » s'est aussi intéressé à la gouvernance politique et économique du continent durant l'année écoulée, et au cours de laquelle est survenue le « printemps arabe » qui a vu les peuples d'Afrique du Nord se lever contre
« l'oppression politique, les inégalités sociales et l'absence de perspectives économiques ».
D'autres pays africains se trouvent eux aussi sous pression, les populations réclamant des droits civils et de meilleures politiques sociales.
« Les Africains sont de plus en plus exaspérés par la corruption, l'absence d'emplois décents et le fait qu'ils ne profitent pas des richesses grandissantes générées par une décennie de croissance soutenue », note le document.
La 47e Assemblée annuelle du groupe de la Bad a pour thème : ''L'Afrique et le nouveau paysage mondial : défis et opportunités'',
Elle donnera l'occasion aux délégués de se pencher sur l'évolution du rôle de l'Afrique dans le monde, au moment où les économies du continent continuent d'enregistrer des taux de croissance plus rapides que le reste du monde. Source : souslemanguier.com
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