Le panier quotidien du Comorien coûte désormais de plus en plus cher avec la hausse vertigineuse des prix des denrées de première nécessité...
Le panier quotidien du Comorien coûte désormais de plus en plus cher avec la hausse vertigineuse des prix des denrées de première nécessité . Dans les marchés, les consommateurs expriment leur “ras-le-bol“ face à ce qu’ils qualifient de “démission des autorités, à tous les niveaux de l’Etat”.
Ils dénoncent une absence de mesu- res pour maitriser cette hausse de prix et la pénurie, sous-jacente, de certains produits de consommation. Les citoyens sont ainsi livrés à une inflation arbitraire. “La vie est très chère. Les autorités se sont enfer- mées dans leurs bureaux et ne savent rien de la réalité... la vie est dure “, déclare un épicier . Dans les étalages , la plupart des produits enregistre une hausse de prix. C’est le cas de la sar- dine en conserve qui passe de 300 à 400 francs, voire 500 francs dans l’arrière pays. “J’ai été surprise quand le vendeur m’a déclaré de débourser 400 francs pour une boite de sardine”, témoigne une jeune femme en plein marché.
Après la hausse, la pénurie
Les produits carnés n’ont pas fait exception à la règle. Le kilo de vian- de surgelée est à 1.750 francs contre 2.250 francs pour la viande fraiche. “Les prix se sont envolés mais on ne connait pas la raison“, s’étonne un boucher .''En vérité les commerçants fixent les prix comme ils veulent. Il n’y a pas de contrôles et les autorités s’en fichent”, remarque un vendeur du grand marché de Volo- volo. “Les ailes et cuisses de poulet manquent. Il n’y a que de la viande dans les magasins et boutiques“, confie un employé à Volo-volo.
En plus, les poissons sont rares du fait que la mer reste agitée et les pêcheurs n’osent pas partir à la chas- se aux fruits de mer.
Du coup, les Comoriens sont dans une situation difficile vis-à-vis de leur panier qui se remplit plus diffi- cilement.
Sandati Ismael
(stagiaire) : alwatwan
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