L'enquête ouverte sur la mort en détention du jeune Rachefane Soilihi, le 18 avril dernier à la gendarmerie de Mutsamudu, suit son cours...
L'enquête ouverte sur la mort en détention du jeune Rachefane Soilihi, le 18 avril dernier à la gendarmerie de Mutsamudu, suit son cours. La police de l'île de Ndzuwani a entendu huit prévenus pendant une semaine et remis le dossier sur l'affaire Rachefane, du nom du défunt, au parquet de Mutsamudu à la fin de la semaine dernière. *
Une information judiciaire devait être ouverte. Le procureur de la République du palais de justice de Mutsamudu, Abdoulkader Ahmed, a répondu, au sujet de cette affaire, samedi, aux questions de la presse. Il a fait savoir que quatre personnes, des gendarmes, ont été inculpées, et qu'une enquête pour "coups mortels" et "non-assistance à personne en danger" devait s'ouvrir.
Abdoulkader Ahmed a précisé que "la justice suppose que ceux qui ont molesté Rachefane ne l'ont pas fait pour le tuer", et que "le rapport médical n'a pas indiqué les causes de son décès". Il a toutefois souligné qu'"il apparaît bien que le jeune homme est mort des suites des coups qu'il a reçus".
Le rapport médical, établi quelques heures après la mort du jeune hommes, note en effet des "lésions", mais "qui ne nous [les médecins] permettent pas, en dehors d'une autopsie réalisée par un médecin légiste, de les rattacher au décès de la victime".
Parallèlement au déroulement de l'enquête, des délégations d'autorités nationales se sont rendues à Paje pour rencontrer la famille du défunt. En visite la semaine dernière à Ndzuwani, le président Ikililou Dhoinine s'y était aussi rendu avec son gouvernement. Les habitants de cette localité, très affectée par ce qui est arrivé, ont su contenir leur colère jusqu'ici.
Quelques jours avant la visite du président, Paje avait reçu les autorités insulaires. Abdoul Youssouf Binali, notable, avait déclaré: "Si jusqu'ici les habitants ne bronchent, et Dieu sait s'ils ne bronchent pas, c'est que nous respectons l'autorité et avons choisi d'attendre l'aboutissement du travail de la justice".
Rappelons que Rachefane Soilihi, vingt-cinq ans, arrêté le soir du mardi 17 avril à Paje et conduit à la gendarmerie, sera retrouvé mort le lendemain dans sa cellule.
SM
Une information judiciaire devait être ouverte. Le procureur de la République du palais de justice de Mutsamudu, Abdoulkader Ahmed, a répondu, au sujet de cette affaire, samedi, aux questions de la presse. Il a fait savoir que quatre personnes, des gendarmes, ont été inculpées, et qu'une enquête pour "coups mortels" et "non-assistance à personne en danger" devait s'ouvrir.
Abdoulkader Ahmed a précisé que "la justice suppose que ceux qui ont molesté Rachefane ne l'ont pas fait pour le tuer", et que "le rapport médical n'a pas indiqué les causes de son décès". Il a toutefois souligné qu'"il apparaît bien que le jeune homme est mort des suites des coups qu'il a reçus".
Le rapport médical, établi quelques heures après la mort du jeune hommes, note en effet des "lésions", mais "qui ne nous [les médecins] permettent pas, en dehors d'une autopsie réalisée par un médecin légiste, de les rattacher au décès de la victime".
Parallèlement au déroulement de l'enquête, des délégations d'autorités nationales se sont rendues à Paje pour rencontrer la famille du défunt. En visite la semaine dernière à Ndzuwani, le président Ikililou Dhoinine s'y était aussi rendu avec son gouvernement. Les habitants de cette localité, très affectée par ce qui est arrivé, ont su contenir leur colère jusqu'ici.
Quelques jours avant la visite du président, Paje avait reçu les autorités insulaires. Abdoul Youssouf Binali, notable, avait déclaré: "Si jusqu'ici les habitants ne bronchent, et Dieu sait s'ils ne bronchent pas, c'est que nous respectons l'autorité et avons choisi d'attendre l'aboutissement du travail de la justice".
Rappelons que Rachefane Soilihi, vingt-cinq ans, arrêté le soir du mardi 17 avril à Paje et conduit à la gendarmerie, sera retrouvé mort le lendemain dans sa cellule.
SM
Source : alwatwan
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