Les cinq accusés du 11-Septembre qui comparaissent devant un tribunal militaire de Guantanamo depuis hier, refusent de plaider coupable o...
Les cinq accusés du 11-Septembre qui comparaissent devant un tribunal militaire de Guantanamo depuis hier, refusent de plaider coupable ou non coupable pour les attentats les plus meurtriers de l'histoire américaine. Au terme d'une lecture de 88 pages, tous les cinq ont été accusés de "complot, attaques sur des civils, blessures intentionnelles, meurtre de 2.976 personnes et violation du droit sur la guerre, destruction, détournement d'avions et terrorisme."
Les cinq accusés des attentats du 11-Septembre [Vidéo du drame], dont leur cerveau autoproclamé Khaled Cheikh Mohammed, ont refusé de plaider coupable ou non coupable pour le meurtre de chacune des 2.976 victimes des attaques de 2001 aux Etats-Unis, préférant reporter leur décision à une date ultérieure. Ils ont gardé le silence tout au long des 13 heures qu'a duré cette première audience. Une audience qui s'est achevée par la lecture des 88 pages de l'acte d'accusation.
Passibles de peine de mortKhaled Cheikh Mohammed, un Pakistanais de 47 ans, son neveu de la même nationalité Ali Abd al-Aziz Ali, mais aussi les Yéménites Ramzi ben al-Chaïba et Wallid ben Attach ainsi que le Saoudien Moustapha al-Houssaoui encourent la peine de mort. Après plus de neuf heures d'audience, consacrés à des formalités, ils ont été accusés de "complot, attaques sur des civils, blessures intentionnelles, meurtre et violation du droit sur la guerre, destruction, détournement
d'avions et terrorisme", a annoncé le procureur, le général Mark Martins.
Plus vus en public depuis plus de trois ans, les cinq hommes sont assis à distance les uns des autres, vêtus de combinaisons blanches, certains portant un chapeau blanc musulman. Quatre d'entre eux ne sont pas menottés.
Un cerveau autoproclamé totalement muet
Le Pakistanais Khaled Cheikh Mohammed, le cerveau autoproclamé des attentats, mieux connu sous les initiales anglaises KSM porte une longue barbe brune. Il a été vu la dernière fois devant un tribunal militaire le 21 janvier 2009, après l'investiture de Barack Obama, qui avait suspendu la justice militaire. Son avocat David Nevin, a annoncé que son client ne s'exprimerait probablement pas à l'audience car il est "profondément préoccupé par l'équité de cette procédure". Le juge James Pohl a voulu s'assurer que c'était "par choix" qu'il ne répondait pas. L'échange qui a suivi a été brouillé et censuré pendant plusieurs minutes par l'autorité militaire.
Le dernier non menotté libéré de ses menottes
L'avocat d'un autre accusé Wallid Ben Attash, a ensuite demandé que son client, le seul qui était menotté, soit détaché en raison de la "douleur" provoquée par les menottes. Le juge a ordonné qu'il soit détaché après s'être assuré que Ben Attash promettait de se "comporter de manière appropriée" précisant qu'il avait été menotté en raison de "son comportement à l'extérieur" avant l'audience.
Des prières en salle d'audience
Puis un autre accusé, le Yéménite Ramzi ben al-Chaîba s'est subitement levé et s'est mis à prier, se levant et s'agenouillant alternativement et provoquant une interruption des débats.
Source : letelegramme.com
COMMENTAIRES