Les discriminations dont sont victimes les musulmans vivant en France mais aussi dans plusieurs pays d'Europe, sont bien réelles notamme...
Les discriminations dont sont victimes les musulmans vivant en France mais aussi dans plusieurs pays d'Europe, sont bien réelles notamment dans les domaines de l'éducation et du monde du travail, selon Amnesty International. Le rapport publié mardi demande aux gouvernements français mais aussi européens de se pencher sur la question.
Des femmes musulmanes privées d'emploi, des jeunes filles portant le foulard refoulées de l'école, des hommes licenciés pour avoir porté des barbes associées à l'Islam... ce sont quelques-unes des discriminations envers les musulmans dénoncés par Amnesty International mardi dans son rapport. Intitulé "Choix et préjudice : les discriminations contre les musulmans en Europe", il vise notamment la France qui a interdit depuis un an le port du voile intégral dans l'espace public et qui a vu l'extrême-droite réaliser un résultat historique lors du premier tour de l'élection présidentielle le 22 avril. L'ONG appelle les gouvernements européens « à faire plus pour s'en prendre aux stéréotypes négatifs (...) contre les musulmans, qui attisent les discriminations, essentiellement dans l'éducation et le monde du travail". "Plutôt que de riposter à ces préjugés, les partis politiques" les "encouragent bassement dans leur quête de voix électorales", a estimé Marco Perolini d'Amnesty. Cinq pays montrés du doigt par Amnesty International L'ONG s'est en effet concentrée sur la France, la Belgique, les Pays-Bas, l'Espagne et la Suisse. L'interdiction de porter des vêtements traditionnels comme le foulard ou la barbe désormais associée à l'Islam est une discrimination selon Amnesty qui insiste sur le fait que « porter des symboles ou des vêtements religieux ou culturels fait partie du droit de liberté d'expression ». En France mais aussi en Belgique et aux Pays-Bas, les employeurs sont autorisés, en violation de la législation européenne, à discriminer des musulmans sous prétexte que "les symboles religieux ou culturels agaceront les clients ou les collègues", note l'organisation de défense des droits de l'Homme. La législation européenne en la matière "semble être inefficace (...), car nous observons un taux plus élevé de chômage parmi les musulmans, en particulier chez les musulmanes d'origine étrangère", poursuit Marco Perolini. L'organisation en a également profité pour dénoncer aussi l'accès limité fait aux musulmans pour prier, notamment en Suisse où la population a voté en 2009 contre la construction de nouveaux minarets, et en Catalogne (est de l'Espagne) où certains doivent prier dehors faute de lieux de prière adéquats. Source:TF1 |
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