Une dizaine de femmes ont regagné les Comores dimanche, après avoir passé un mois et demi en Arabie saoudite alors que le contrat était de d...
Une dizaine de femmes ont regagné les Comores dimanche, après avoir passé un mois et demi en Arabie saoudite alors que le contrat était de deux ans Elles disent avoir subi «toute sorte de maltraitance de la part de leurs patrons».
Des Comoriennes parties travaillées en Arabie saoudite comme ménagères ont fait part hier des mauvais traitements (violence physique, morale...) qu'elles auraient subis dans le royaume. Une dizaine il est revenu plutôt avant elle et il a essayé de me violer d'entre elles se sont rendues au ministère de l'Emploi pour dénoncer «leur calvaire». «Mon patron n'arrêtait pas de m'embêter. Un jour, il est sorti avec sa femme, mais il est revenu plutôt avant elle et il a tenté de me violer. Heureusement, j'ai pu me défendre, mais le plus malheureux c'est qu'on ne peut pas se plaindre devant les autorités saoudiennes», a raconté Sanadia Madjami, aux côtés de ses collègues.
VRAIMENT AFFREUX
Ces femmes ont été obligées de signer un engagement pour le versement de l a somme d'un million de francs comoriens pour rupture de leur contrat de deux ans. «C'était le seul moyen pour nous de pouvoir voyager et on n'a même pas reçu notre salaire», a ajouté la porte-parole du collectif. Une autre femme, Fatima Islam, déplore les conditions de travail : «ce que nous avons vécu est vraiment affreux. On n'avait pas le droit de dormir avant les patrons même si on a fini l e travail», a ajouté Soibrata Ahamada, les larmes aux yeux.
VEILLER SUR LES DROITS DES COMORIENS
«On travaillait dur comme des esclaves. Je commençais le travail depuis 5h du matin jusqu'à 1h du lendemain, fe devais faire le ménage de 70 chambres. Le plus cruel dans tout cela c'est qu'on dormait dans les toilettes». Ces femmes font partie d'un contingent d'une vingtaine de Comoriennes ayant quitté le pays, début février, suite à un je devais faire le ménage de 70 chambres. le plus cruel dans tout cela c'est qu'on dormait dans les toilettes contrat signé entre l'Etat et l'agence de recrutement Zaki Al-Khalifa d'origine saoudienne. Albalad a tenté vainement de joindre le chef de cette agence à Moroni mais il se trouve qu'il est en voyage. Le secrétaire général du ministère de l'Emploi, Toulaibi M'sa Saidi a dit : «je ne peux pas me prononcer pour l'instant, on devra d'abord réunir toutes l es informations nécessaires, en principe, un représentant du ministère devrait être sur place pour veiller sur les droits des Comoriens mais nous allons nous prononcer officiellement dans les prochains j ours».
RADHUIA ALI MONDOHA (STAGIAIRE) : albalad
Des Comoriennes parties travaillées en Arabie saoudite comme ménagères ont fait part hier des mauvais traitements (violence physique, morale...) qu'elles auraient subis dans le royaume. Une dizaine il est revenu plutôt avant elle et il a essayé de me violer d'entre elles se sont rendues au ministère de l'Emploi pour dénoncer «leur calvaire». «Mon patron n'arrêtait pas de m'embêter. Un jour, il est sorti avec sa femme, mais il est revenu plutôt avant elle et il a tenté de me violer. Heureusement, j'ai pu me défendre, mais le plus malheureux c'est qu'on ne peut pas se plaindre devant les autorités saoudiennes», a raconté Sanadia Madjami, aux côtés de ses collègues.
VRAIMENT AFFREUX
Ces femmes ont été obligées de signer un engagement pour le versement de l a somme d'un million de francs comoriens pour rupture de leur contrat de deux ans. «C'était le seul moyen pour nous de pouvoir voyager et on n'a même pas reçu notre salaire», a ajouté la porte-parole du collectif. Une autre femme, Fatima Islam, déplore les conditions de travail : «ce que nous avons vécu est vraiment affreux. On n'avait pas le droit de dormir avant les patrons même si on a fini l e travail», a ajouté Soibrata Ahamada, les larmes aux yeux.
VEILLER SUR LES DROITS DES COMORIENS
«On travaillait dur comme des esclaves. Je commençais le travail depuis 5h du matin jusqu'à 1h du lendemain, fe devais faire le ménage de 70 chambres. Le plus cruel dans tout cela c'est qu'on dormait dans les toilettes». Ces femmes font partie d'un contingent d'une vingtaine de Comoriennes ayant quitté le pays, début février, suite à un je devais faire le ménage de 70 chambres. le plus cruel dans tout cela c'est qu'on dormait dans les toilettes contrat signé entre l'Etat et l'agence de recrutement Zaki Al-Khalifa d'origine saoudienne. Albalad a tenté vainement de joindre le chef de cette agence à Moroni mais il se trouve qu'il est en voyage. Le secrétaire général du ministère de l'Emploi, Toulaibi M'sa Saidi a dit : «je ne peux pas me prononcer pour l'instant, on devra d'abord réunir toutes l es informations nécessaires, en principe, un représentant du ministère devrait être sur place pour veiller sur les droits des Comoriens mais nous allons nous prononcer officiellement dans les prochains j ours».
RADHUIA ALI MONDOHA (STAGIAIRE) : albalad
COMMENTAIRES