Selon l’Observatoire des mineurs isolés, 2 922 enfants qui n’ont pas de représentant légal à leurs côtés sont recensés à Mayotte. Ce chiffre...
Selon l’Observatoire des mineurs isolés, 2 922 enfants qui n’ont pas de représentant légal à leurs côtés sont recensés à Mayotte. Ce chiffre émane du rapport établi par le sociologue David Guyot qui décrit une situation préoccupante pour certains d’entre eux. Ils seraient en effet plusieurs à avoir besoin d’une assistance tant au niveau de l’hébergement, de l’alimentation mais également de la scolarisation.
Un rapport du sociologue David Guyot est passé au peigne fin par les membres de l'Observatoire des mineurs isolés de Mayotte qui se sont réunis mercredi dernier selon une information du journal Mayotte Hebdo diffusée ce vendredi 9 mars. D'après Gregory Kromwell, sous-préfet à la jeunesse et à la cohésion sociale, ayant participé à cette réunion, ce rapport constitue la première étude concrète sur la situation des mineurs isolés à Mayotte.
Ainsi, sur les 2 922 mineurs isolés dénombrés, "32% sont nés à l'étranger de parents étrangers, 64% nés en France (Mayotte) de parents étrangers et 4% nés en France d'au moins un parent français".
Par ailleurs, "45% des mineurs isolés ont un père qui a été reconduit à la frontière si 29% sont à l'étranger. Du côté maternel, 85% des mineurs isolés ont une mère reconduite à la frontière, 7% sont à l'étranger".
Dans 53% des cas, les parents sont séparés tandis que 20% en couple, 4% en veuvage et 4% en remariage.
Côté éducation, "70% des mineurs isolés suivent une scolarité normale si au contraire, 7% ne le sont pas et 5% totalement déscolarisés. 11% parmi eux n'ont jamais été en revanche scolarisés".
Des mesures ont été avancées lors de cette première réunion qui reprendra dès la mi-avril avec notamment, l'établissement d'un calendrier de mise en oeuvre des actions à entreprendre.
Dès lors, l'auteur de cette étude a proposé "le développement de la prise en charge d'urgence". Selon ce sociologue, le cas des 550 mineurs totalement isolés est alarmant. Il préconise ainsi que les autorités compétentes leur assurent un hébergement, une aide à l'alimentation et une scolarisation.
En second lieu, il entend faciliter le rapprochement familial. D'après lui, les 935 mineurs isolés nés de parents étrangers à l'étranger doivent bénéficier de cette mesure. Un éducateur sera donc installé à Anjouan pour identifier les familles désirant " rapatrier" leur enfant, "certifier la filiation et la favoriser".
La médiation familiale figure également parmi les priorités. Puisque 438 enfants sont en situation de "père inconnu", des éducateurs de rue seront donc en contact direct avec les mineurs pour les accompagner.
Source : linfo.re
Un rapport du sociologue David Guyot est passé au peigne fin par les membres de l'Observatoire des mineurs isolés de Mayotte qui se sont réunis mercredi dernier selon une information du journal Mayotte Hebdo diffusée ce vendredi 9 mars. D'après Gregory Kromwell, sous-préfet à la jeunesse et à la cohésion sociale, ayant participé à cette réunion, ce rapport constitue la première étude concrète sur la situation des mineurs isolés à Mayotte.
Ainsi, sur les 2 922 mineurs isolés dénombrés, "32% sont nés à l'étranger de parents étrangers, 64% nés en France (Mayotte) de parents étrangers et 4% nés en France d'au moins un parent français".
Par ailleurs, "45% des mineurs isolés ont un père qui a été reconduit à la frontière si 29% sont à l'étranger. Du côté maternel, 85% des mineurs isolés ont une mère reconduite à la frontière, 7% sont à l'étranger".
Dans 53% des cas, les parents sont séparés tandis que 20% en couple, 4% en veuvage et 4% en remariage.
Côté éducation, "70% des mineurs isolés suivent une scolarité normale si au contraire, 7% ne le sont pas et 5% totalement déscolarisés. 11% parmi eux n'ont jamais été en revanche scolarisés".
Des mesures ont été avancées lors de cette première réunion qui reprendra dès la mi-avril avec notamment, l'établissement d'un calendrier de mise en oeuvre des actions à entreprendre.
Dès lors, l'auteur de cette étude a proposé "le développement de la prise en charge d'urgence". Selon ce sociologue, le cas des 550 mineurs totalement isolés est alarmant. Il préconise ainsi que les autorités compétentes leur assurent un hébergement, une aide à l'alimentation et une scolarisation.
En second lieu, il entend faciliter le rapprochement familial. D'après lui, les 935 mineurs isolés nés de parents étrangers à l'étranger doivent bénéficier de cette mesure. Un éducateur sera donc installé à Anjouan pour identifier les familles désirant " rapatrier" leur enfant, "certifier la filiation et la favoriser".
La médiation familiale figure également parmi les priorités. Puisque 438 enfants sont en situation de "père inconnu", des éducateurs de rue seront donc en contact direct avec les mineurs pour les accompagner.
Source : linfo.re
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