Par Dépêche - Lors de la conférence annuelle de Munich sur la sécurité, le ministre turc des Affaires étrangères a jugé que le lancement d...
Lors de la conférence annuelle de Munich sur la sécurité, le ministre turc des Affaires étrangères a jugé que le lancement d'une opération militaire contre l'Iran, suspecté de vouloir se doter de l'arme nucléaire, serait "un désastre pour la région".
REUTERS - Attaquer l'Iran « serait un désastre », a estimé dimanche le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, allusion au scénario d'une frappe militaire israélienne ou américaine pour entraver les activités nucléaires de Téhéran.
« Une option militaire serait un désastre pour notre région », a déclaré le chef de la diplomatie turque lors de la conférence annuelle de Munich sur la sécurité, jugeant que la controverse sur le nucléaire iranien pouvait être réglée en quelques jours.
« Les différends techniques ne sont pas très importants. C'est un problème de confiance mutuelle et de forte volonté politique », a-t-il dit.
La Turquie a accueilli les dernières discussions entre les pays occidentaux et l'Iran il y a un an. Elles se sont achevées sur une impasse, les participants ne s'accordant même pas sur l'ordre du jour.
Pour Ahmet Davutoglu, « chacun doit s'engager sérieusement dans les négociations ». « Nous espérons que les deux parties se rencontreront bientôt à nouveau et que cette fois, il y aura un résultat. »
Le ministre des Affaires étrangères du Qatar, Khalid Mohamed al Attiyah, jugeant également qu'une frappe militaire ne serait « pas une solution », a prôné lui aussi l'ouverture d'un « dialogue sérieux » entre Téhéran et les Occidentaux.
France24
« Une option militaire serait un désastre pour notre région », a déclaré le chef de la diplomatie turque lors de la conférence annuelle de Munich sur la sécurité, jugeant que la controverse sur le nucléaire iranien pouvait être réglée en quelques jours.
« Les différends techniques ne sont pas très importants. C'est un problème de confiance mutuelle et de forte volonté politique », a-t-il dit.
La Turquie a accueilli les dernières discussions entre les pays occidentaux et l'Iran il y a un an. Elles se sont achevées sur une impasse, les participants ne s'accordant même pas sur l'ordre du jour.
Pour Ahmet Davutoglu, « chacun doit s'engager sérieusement dans les négociations ». « Nous espérons que les deux parties se rencontreront bientôt à nouveau et que cette fois, il y aura un résultat. »
Le ministre des Affaires étrangères du Qatar, Khalid Mohamed al Attiyah, jugeant également qu'une frappe militaire ne serait « pas une solution », a prôné lui aussi l'ouverture d'un « dialogue sérieux » entre Téhéran et les Occidentaux.
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