Plusieurs centaines de personnes ont manifesté lundi 9 janvier à Moroni, la capitale de l'Union des Comores, demandant l'application...
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté lundi 9 janvier à Moroni, la capitale de l'Union des Comores, demandant l'application de la peine de mort en cas de crime.
Cette manifestation fait suite au décès de deux jeunes filles il y a quelques jours. Le corps de la première victime, en état de décomposition avancée, a été retrouvé jeudi 5 janvier. Les résultats de l'autopsie ont conclu que l'étudiante a été violée avant d'être tuée.
Le lendemain, vendredi 6 janvier, le corps d'une seconde victime a été retrouvé au sud de Moroni. Là encore, les conclusions du médecin légiste ont indiqué que la victime a été violée. La jeune fille, qui suivait une formation en informatique, a ensuite été étranglée.
Le gouvernement de l'Union des Comores a promis une prime de 20 000 euros à toute personne pouvant permettre l'arrestation du ou des meurtriers. L'enquête en cours n'a pas permis, pour le moment, d'identifier le ou les auteurs de ces crimes qui semblent similaires.
Une psychose s'est installée à Ngazidja, la principale île de l'archipel, depuis la découverte de ces deux corps.
Dans les colonnes du quotidien Al-Watwan, Ahmed Ali Amir note que « le débat sur la peine de mort occulte celui sur la sécurité. » La peine capitale, toujours en vigueur dans le pays, a été appliquée pour la dernière fois il y a une quinzaine d'années. En septembre 1996, un homme reconnu coupable de meurtre avait été fusillé.
Source: r974.com
COMMENTAIRES