Une délégation de l'Association des familles des victimes de la tragédie de la compagnie Yéménia Airways (Afvca) a été reçue mercredi p...
Une délégation de l'Association des familles des victimes de la tragédie de la compagnie Yéménia Airways (Afvca) a été reçue mercredi par le chef du Service consulaire de l'ambassade de France auprès de l'Union des Comores, Paul Roux. Au menu de cette rencontre, l'évolution de l'ensemble du dossier relatif au drame du 30 juin 2009. L'Afvca, conduite par son secrétaire général Marie Mze, a demandé "le soutien du chef de service consulaire au niveau des procédure civiles et pénales pour pouvoir récupérer les objets des victimes trouvés et une amélioration de l'état des cimetières''.
A la première doléance concernant les procédures civiles et pénales, Paul Roux aurait déclaré qu'il ne pouvait pas intervenir. Il a cependant promis d'étudier comment l'ambassade pourra apporter son appui pour la récupération des objets trouvés et l'aménagement des sépultures. Paul Roux a également rassuré les familles des victimes quant au respect des engagements pris par la France pour accompagner le processus relatif à la manifestation de la vérité et aux respects des victimes. L'association des familles des victimes du crash de la compagnie aérienne yéménite dit être "satisfaite du suivi opéré par notre ambassade de France à Moroni sur ce dossier et confiante quant à l'issue de son dénouement".
Marie Mze regrette, en outre, que les procédures judiciaires et pénales soient au point mort au niveau des Comores. "Pourtant, il y avait un deuxième référé déposé en même temps à Aix en Provence et aux Comores et pour Aix, l'ordonnance est déjà sortie depuis un certain temps mais pour les Comores, pas encore. Nous avons cherché à rencontrer les autorités comorienne pour le suivi de ce dossier. En vain", dit-elle. Par ailleurs, le président de l'Afvca, Ahmed Mohamed, a rencontré hier jeudi le président de la communauté urbaine Marseille-Provence-Métropole, Eugène Caselli, pour un point sur les conséquences de la tragédie de Yéménia. Caselli aurait "réitéré son soutien aux familles et s'est dit profondément bouleversé de constater que certaines hautes autorités restent silencieuses devant le besoin constant des familles à connaitre la vérité sur le drame du 30 juin 2009".
Abouhariat Saïd Abdallah
Alwatwan
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