Photo : comoresonline.net Découverte macabre de Maluzini : Il y a eu erreur sur l’identité...il ne s’agissait pas de Kamaria. Au m...
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Découverte macabre de Maluzini : Il y a eu erreur sur l’identité...il ne s’agissait pas de Kamaria.Au moment où la famille de Kamaria Mohamed fait le deuil de la disparition de leur fille, les enquêteurs chargés de découvrir l'auteur ou les auteurs de ce crime font une découverte hors du commun. Kamaria Mohamed est vivante et se trouvait à Mwali au moment du crime chez son compagnon et a rejoint sa famille le samedi dernier. Selon le procureur de la République, "la personne enterrée ne répond pas à l'identité de Kamaria Mohamed native de la localité de Pvanabwani dans l'Itsandra".
La nouvelle a fait l'effet d'une bombe et des questions se posent sur l'identité réelle de cette personne inhumée à Pvanabwani depuis une semaine. Concernant l'enquête diligenté à l'issu de la découverte macabre du corps sans vie de la jeune femme en début de soirée du samedi 7 janvier dans le quartier de Maluzini, le parquetier a ajouté qu'il s'agit "d'une affaire compliquée, mais l'enquête continue".
Le pays ne disposant pas de moyens et d'équipements modernes pour permettre l'identification des victimes, comme les tests Adn, ou les empruntes digitales ou molaires, des habitants de Pvanambwani dont un membre de la famille (un proche), apprenant la nouvelle de la découverte du samedi soir, se sont rendus à l'hôpital El-Marruf et ont, pourtant, formellement identifié le corps comme étant celui de Kamaria Mohamed qui – à leur décharge? – était dans un état de décomposition avancée. Selon la police, cinq personnes proches de Kamaria Mohamed dont un frère et une cousine ont confirmés que le corps découvert à Maluzini est bel et bien celui de Kamaria.
La famille de Pvanabwani a donc été autorisée à récupérer le corps de la jeune femme afin de procéder à son inhumation. A l'heure actuelle, aucune disparition n'a été signalée auprès de la police ou de la gendarmerie nationale, après la découverte macabre de Maluzini. Du coté de la police, l'on n'écarte pas l'hypothèse que la victime pourrait être de nationalité étrangère. Cependant, il ne peut plus omettre le fait que, de plus en plus, des membres de familles installées loin de la capitale peuvent demeurer à Moroni sans donner de nouvelles des mois durant. Bien que l'idée soit choquante, la photo de la victime pourrait être publiée, pour multiplier les chances de son identification. Source: alwatwan
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