Le projet habitat, censé offrir aux Comoriens un habitat décent et cher au président de la République sortant, Mohamed Abdallah Ahmed Sam...
Le projet habitat, censé offrir aux Comoriens un habitat décent et cher au président de la République sortant, Mohamed Abdallah Ahmed Sambi, de bout en bout de son mandat sans réel succès, va être relancé avec des nouvelles mesures de réajustement.
Le dossier vient d'être revisité par le ministre délégué chargé de l'Urbanisme et de l'habitat. La nouvelle politique portera sur la réduction du coût de la construction, le soutien de la population à la construction notamment à travers la mise en place d'une banque. "Avant de chercher à recommencer les travaux, nous allons mieux nous organiser.
Le dossier vient d'être revisité par le ministre délégué chargé de l'Urbanisme et de l'habitat. La nouvelle politique portera sur la réduction du coût de la construction, le soutien de la population à la construction notamment à travers la mise en place d'une banque. "Avant de chercher à recommencer les travaux, nous allons mieux nous organiser.
On veut relancer le projet avec des objectifs et des conditions bien définis avec un coût qui sera contrôlé mais également une main d'oeuvre qualifiée", projette le ministre délégué, Youssouf Soidiki. Compte tenu des conditions économiques, sociales et culturelles du pays, le ministre précise que "les études techniques indiquent que ça va revenir moins cher et qu'on peut parvenir à des coûts moindre encore. Le prix de revient et le prix de vente peuvent garantir que le projet [next] sera permanent, visible et sans rupture après son lancement". Pour pérenniser le projet et éviter d'éventuels ruptures des travaux, l'Agence nationale pour l'habitat sera l'organe en charge de veiller et surveiller le suivit des travaux. Il est prévu également la création d'une banque de l'habitat aux Comores visant à soutenir et à augmenter l'épargne et l'investissement des ménages, pour accéder à la propriété d'un habitat de qualité décente.
"A l'heure actuelle, nous sommes en négociation avec les banques de la place pour faciliter l'épargne et aider la population à développer de nouvelles formes d'habitations", a-t-il soutenu. Le projet compte pouvoir satisfaire les demandes de la population avec les trente machines de la compagnie sud-africaine Hydraform dont onze sont à Ngazidja, onze à Anjouan, et huit à Mohéli. Seul hic du projet : il n'y a pas encore de camions pour l'approvisionnement ni de hangars. Cela ne semble pas entamer l'optimisme du ministre qui "espère" relancer le projet en "janvier de cette année".
Nakidine Hassane
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