Des cambrioleurs sont entrés par effraction dans un entrepôt de l’armée aéronavale d’Ivato pour dérober un stock d’un millier de cartouches...
Des cambrioleurs sont entrés par effraction dans un entrepôt de l’armée aéronavale d’Ivato pour dérober un stock d’un millier de cartouches pour fusil Kalachnikov. Ce cambriolage s’est déroulé dans la nuit de samedi à dimanche, selon la presse locale.
Un nouveau cambriolage dont Madagascar s’est passé après le vol de la couronne de la Reine Ranavalona samedi soir au palais d’Andafiavaratra. Alors que l’insécurité gagne du terrain dans ce pays en proie à l’instabilité politique, l’armée s’est fait voler son stock de munitions pour arme de guerre de type Kalachnikov. Ce cambriolage a été constaté dimanche à la soute à bombe de la Base aéronavale d’Ivato (BANI), à Antananarivo, rapporte L’Express de Madagascar ce mardi 6 décembre.
Dans la nuit du samedi, des malfaiteurs sont entrés par effraction dans un entrepôt de la base militaire BANI où étaient stockées des munitions. « Près d’un millier de cartouches pour fusil Kalachnikov ont disparu », indique le quotidien malgache.
Pour l’instant, l’enquête qui devait être menée par les gendarmes n’a pu démarrer faute de feu vert de la part de leurs frères d’armes des forces armées. D’après les informations de L’Express de Madagascar, les enquêteurs attendraient encore l’aval de l’État Major Général de l’Armée avant de pouvoir lancer les investigations autour de ce cambriolage.
D’après les premiers éléments, le cambriolage a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche. Très tôt aux environs de 4 heures du matin, des militaires en faction aux abords de l’entrepôt ont découvert le mur en feuille de tôle fracturé, une brèche par laquelle les malfaiteurs se sont introduits, tandis que la porte d’accès dans l’entrepôt était intacte.
Après inventaire, le stock de munitions s’est révélé incomplet. L’on a constaté la disparition d’une boîte contenant un millier de cartouches de calibre 7,62 millimètres, des munitions destinées aux fusils Kalachnikov, relate le journal L’Express. Pourtant, le bâtiment cambriolé qui abrite également des grenades est censé être à tout moment sous haute surveillance.
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