L'Iran a menacé, mardi 27 décembre, de fermer au transit de pétrole le détroit d'Ormuz, par où passe 40 % du trafic maritime pétro...
L'Iran a menacé, mardi 27 décembre, de fermer au transit de pétrole le détroit d'Ormuz, par où passe 40 % du trafic maritime pétrolier mondial, en cas de sanctions contre les exportations pétrolières iraniennes.
"Si on devait adopter des sanctions contre (les exportations) de pétrole iranien, aucune goutte de pétrole ne transiterait par le détroit d'Ormuz", a prévenu le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Rahimi, cité par l'agence d'information officielle IRNA. "Nous n'avons aucune envie d'hostilités ou de violence, [mais] les ennemis renonceront à leurs complots seulement le jour où nous les remettrons à leur place", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis et certains pays européens envisagent des sanctions contre les exportations pétrolières de l'Iran en raison de son programme nucléaire controversé.
>> Lire : L'Union européenne hésite à se passer du pétrole iranien
Cette déclaration intervient alors que la marine iranienne a commencé samedi dix jours de manœuvres militaires navales autour du détroit d'Ormuz. Les forces navales ont été déployées à l'est du détroit, en mer d'Oman et dans le golfe d'Aden, ainsi que dans l'océan Indien.
Une image diffusée par l'agence iranienne semi-officielle Fars montre une exercice militaire des Gardiens de la Révolution dans le Golfe persique et le détroit d'Ormuz, le 22 avril 2010.REUTERS/FARS NEWS |
Des rumeurs sur la possibilité d'un tel exercice avaient provoqué une brève flambée des cours du brut début décembre, alors que les tensions restent vives entre l'Iran d'une part, et les Etats-Unis et leurs alliés, notamment les monarchies arabes du Golfe, de l'autre. Les Etats-Unis maintiennent eux-mêmes dans le Golfe une présence navale puissante, la Ve flotte, basée à Bahreïn.
Ces manœuvres ne prévoient pas la fermeture du détroit d'Ormuz, qui relie le Golfe à la mer d'Oman, avait précisé jeudi l'amiral Habibollah Sayyari, commandant de la marine, tout en réaffirmant que les forces iraniennes contrôlaient le détroit et pourraient le fermer si elles en recevaient l'ordre.lemonde.fr
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