Des experts de haut niveau, venus aussi bien de New-York, siège des Nations Unies, que des grandes régions insulaires du monde (Atlantique, ...
Des experts de haut niveau, venus aussi bien de New-York, siège des Nations Unies, que des grandes régions insulaires du monde (Atlantique, Caraïbes, Océan Indien et Pacifique) vont réfléchir aux initiatives et aux mesures envisageables, pour appuyer "plus efficacement" les efforts de réduction des vulnérabilités propres aux petits États insulaires en développement (PEID) et de renforcement de leur résilience.
Commission Océan Indien |
Cette démarche proactive de la COI fait suite à l'appel lancé par l'Assemblée générale des Nations Unies en 2010, sur les recommandations du ministre des affaires étrangères de Maurice, Mr Arvin Boolell, alors président du Conseil de la COI. L'accent avait été alors mis sur la nécessité d'avoir un débat sur « les améliorations possibles et les mesures supplémentaires qui pourraient être nécessaires pour répondre plus efficacement aux vulnérabilités uniques et particulières et aux besoins de développement des Petits États insulaires" (rés. 65 / 2, para. 33).
La COI, dont le mandat est de contribuer au développement durable et à la défense des intérêts insulaires de ses Etats membres (Comores, France/réunion, Madagascar, Maurice, Seychelles) veut enrichir le débat International et faire avancer la cause des PEID, en explorant des voies concrètes de traitement particulier des PEID dans le cadre de la coopération internationale. L'objectif de cette réunion est de soumettre des recommandations au Comité préparatoire de la CNUCED XIII (avril 2012).
La COI est de plus en plus impliquée dans les efforts déployés par la communauté internationale pour soutenir la Stratégie de Maurice et le Programme d'Action en faveur du développement durable des PEID. Elle a lancé en août 2011 un grand projet Petits Etats Insulaires en Développement avec le soutien de l'Union Européenne à hauteur de 10 millions d'euros (cf. document annexe)
Rappelons que l'émergence du concept de « Petits États Insulaires en Développement » (PEID), repose sur l'hypothèse que ces pays partagent des spécificités environnementales et des caractéristiques en matière de développement durable suffisamment proches pour que des recommandations et des mesures spécifiques les concernant aient un sens. Mais ce groupe de PEID n'est toujours pas reconnu par la communauté internationale comme une catégorie à part entière, malgré leurs vulnérabilités économiques, sociales et environnementale combinées, et largement démontrées ces dernières années. Source : grandbaie.mu
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