Italie : le meurtrier de Florence, un néofasciste lié à Casa Pound Le corps de Gianluca Casseri, qui vient de tuer deux Sénégalais et d...
Il est décrit comme solitaire, déprimé et sympathisant de l'extrême droite : Gianluca Casseri, dans une folie meurtrière, a tué par balles deux vendeurs à la sauvette sénégalais et blessé grièvement trois autres sur deux marchés de Florence au centre d'Italie... avant de se donner la mort. L'auteur de l'agression a été membre de l'organisation néofasciste Casa Pound.
Hostilité aux étrangers
Casa Pound, c'est d'abord une maison occupée à Rome depuis 2003, un squat, où habite une vingtaine de familles démunies et des jeunes précaires. Tous sont des Italiens de souche car il s'agit d'un centre social tenu par des militants de l'extrême droite, néofasciste, très hostiles aux étrangers qui vivent sur le sol italien.
Le nom du groupe, Casa Pound, fait référence au poète américain Ezra Pound. Celui-ci, dans les années 1940, a ouvertement soutenu les théories racistes du dictateur fasciste Benito Mussolini.
Casa Pound réfute toute responsabilité
Aujourd'hui, le drapeau décoré d'une croix celtique, emblème de l'organisation, flotte dans une bonne dizaine de villes. Casa Pound ne se présente pas comme un parti politique, mais comme une association de promotion sociale, qui s'adresse surtout à des jeunes exclus. « Agir ! » : c'est l'un des mots d'ordre de ce mouvement d'extrême droite.
Sur son site internet, Casa Pound réfute toute responsabilité pour les deux meurtres commis par un de ses membres. « Nous n'avons pas l'habitude de demander un certificat de santé mentale à nos sympathisants », se justifient les militants, mais si cette « tragédie effroyable » est arrivée, disent-ils, « c'est parce que l'Etat ne fait pas ce qu'il faut pour aider ses enfants les plus faibles ».
« Folie raciste et xénophobe »
La presse italienne est partagée sur les causes du drame. « Nous sommes seulement en présence d'un individu qui, avant de tuer de pauvres gens à coups de feu, avait déjà montré qu'il n'était pas entièrement sain d'esprit. Un fou, rien de plus », estime Il Giornale (droite), quotidien de la famille Berlusconi.
Une analyse contestée par Repubblica (gauche), qui lance une mise en garde dans un éditorial : « Ne traitons pas de fous nos Breivik », en allusion à l'auteur du massacre de 77 personnes en Norvège le 22 juillet.
La classe politique s'est montrée unanime pour condamner « la folie raciste et xénophobe » dans ce « geste isolé », pour reprendre les propres mots du maire de Florence Matteo Renzi (gauche). « Florence n'est pas une ville raciste (...) mais victime du racisme », a-t-il affirmé. « Cet homme est parti avec l'idée de tuer, cela aurait pu se produire n'importe où », a assuré le maire, tout en avouant craindre « le fanatisme qui alimente la violence et sème la mort ».
Hostilité aux étrangers
Casa Pound, c'est d'abord une maison occupée à Rome depuis 2003, un squat, où habite une vingtaine de familles démunies et des jeunes précaires. Tous sont des Italiens de souche car il s'agit d'un centre social tenu par des militants de l'extrême droite, néofasciste, très hostiles aux étrangers qui vivent sur le sol italien.
Le nom du groupe, Casa Pound, fait référence au poète américain Ezra Pound. Celui-ci, dans les années 1940, a ouvertement soutenu les théories racistes du dictateur fasciste Benito Mussolini.
Casa Pound réfute toute responsabilité
Aujourd'hui, le drapeau décoré d'une croix celtique, emblème de l'organisation, flotte dans une bonne dizaine de villes. Casa Pound ne se présente pas comme un parti politique, mais comme une association de promotion sociale, qui s'adresse surtout à des jeunes exclus. « Agir ! » : c'est l'un des mots d'ordre de ce mouvement d'extrême droite.
Sur son site internet, Casa Pound réfute toute responsabilité pour les deux meurtres commis par un de ses membres. « Nous n'avons pas l'habitude de demander un certificat de santé mentale à nos sympathisants », se justifient les militants, mais si cette « tragédie effroyable » est arrivée, disent-ils, « c'est parce que l'Etat ne fait pas ce qu'il faut pour aider ses enfants les plus faibles ».
« Folie raciste et xénophobe »
La presse italienne est partagée sur les causes du drame. « Nous sommes seulement en présence d'un individu qui, avant de tuer de pauvres gens à coups de feu, avait déjà montré qu'il n'était pas entièrement sain d'esprit. Un fou, rien de plus », estime Il Giornale (droite), quotidien de la famille Berlusconi.
Une analyse contestée par Repubblica (gauche), qui lance une mise en garde dans un éditorial : « Ne traitons pas de fous nos Breivik », en allusion à l'auteur du massacre de 77 personnes en Norvège le 22 juillet.
La classe politique s'est montrée unanime pour condamner « la folie raciste et xénophobe » dans ce « geste isolé », pour reprendre les propres mots du maire de Florence Matteo Renzi (gauche). « Florence n'est pas une ville raciste (...) mais victime du racisme », a-t-il affirmé. « Cet homme est parti avec l'idée de tuer, cela aurait pu se produire n'importe où », a assuré le maire, tout en avouant craindre « le fanatisme qui alimente la violence et sème la mort ».
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