Onze nouveaux d’infection à VIH ont été enregistrés aux Comores en 2011. Quatre parmi ces onze personnes sont malheureusement décédées. C’e...
Onze nouveaux d’infection à VIH ont été enregistrés aux Comores en 2011. Quatre parmi ces onze personnes sont malheureusement décédées. C’est ce qui a été révélé hier à Moroni, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida.
Depuis hier, les Comores comptent officiellement 151 personnes vivant avec le VIH (PVVIH), chiffres cumulés depuis la détection de l’infection aux Comores depuis 1988. La direction nationale de lutte contre le Sida vient d’annoncer onze nouveaux cas pour cette année dont quatre décès. Ce qui fait en tout 49 décès depuis 1988. D’après les responsables de cette direction, ces cas de décès s’expliquent du fait que les patients se sont faits dépistés en stade tardif.
«Un monde caractérisé par zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et décès lié au Sida», c’est le message véhiculé hier au cours des différentes manifestations liées à cette journée officiellement célébrée au niveau national dans l’île d’Anjouan. Au niveau de la Grande Comore, c’est le village de Dzahadjou dans la région d’Itsandra qui a été choisie par les autorités insulaires pour cette commémoration, dans l’objectif de renfoncer la sensibilisation auprès de toute la population plus particulièrement les jeunes.
«Aucun enfant ne devrait naître avec le VIH et aucune mère ne devrait mourir du Sida», a lancé dans la foulée Mamadou Boina Maécha, l’assistant du représentant du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) à Moroni, en lisant le discours du directeur exécutif de l’ONU-Sida.
CHADYA HAMADI : albalad
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