S i une rencontre a été particulièrement fructueuse, c’est bien celle des chambres des métiers de Mayotte et d’Antsirabe (à 172 km de Tan...
Si une rencontre a été particulièrement fructueuse, c’est bien celle des chambres des métiers de Mayotte et d’Antsirabe (à 172 km de Tana). Bien décidés à conjuguer leurs efforts et leurs compétences communes, les membres se sont retrouvés pour une réunion, sous la houlette de Jean-Denis Larroze, directeur par intérim de la
Chambre des Métiers de Mayotte et de son président Omar Djoundi. La particularité de la Chambre des Métiers d’Antsirabe réside dans le fait que ses membres ne sont pas rémunérés pour le travail accompli. Ses membres sont des convaincus qui y ont adhéré pour faire avancer leur pays bénévolement. En effet, la plupart cumulent cette activité avec leur emploi. L’organisation n’est donc régie par aucun texte de loi, il n y a pas de locaux et aucune idée du nombre d’artisans car le recensement n’est pas effectué.
Chambre des Métiers de Mayotte et de son président Omar Djoundi. La particularité de la Chambre des Métiers d’Antsirabe réside dans le fait que ses membres ne sont pas rémunérés pour le travail accompli. Ses membres sont des convaincus qui y ont adhéré pour faire avancer leur pays bénévolement. En effet, la plupart cumulent cette activité avec leur emploi. L’organisation n’est donc régie par aucun texte de loi, il n y a pas de locaux et aucune idée du nombre d’artisans car le recensement n’est pas effectué.
C’est ainsi, que l’idée de créer une association a vu le jour. Celle-ci valorise le partage des connaissances et les compétences de chacun. « Ils ont le savoir-faire et nous avons l’expérience et la technique, alors nous y gagnerons plus à travailler ensemble. » Soutient Jean-Denis Larroze. Dans ce cadre là, l’association permettrait de mettre en place de grands projets tels que des foires, voire des salons régionaux. Chaque île pourra ainsi exposer son talent et tout cela dans la complémentarité et non la concurrence. Il est prévu que la chambre des métiers de Madagascar se rende à Mayotte pour voir le fonctionnement de la CMA mahoraise. Une fois que chacun aura pris connaissance du mode d’organisation de l’autre, alors une convention sera établie et pourra être signée par les deux parties. Le plus gros du projet reste à venir. Car le projet dans sa globalité ne voit le partenariat avec Antsirabe comme un exemple. Le réel objectif est d’attirer toutes les régions de Madagascar à se joindre au concept. Ainsi la coopération des chambres passera à une coopération centralisée. Par la suite d’autres îles qui le souhaiteraient pourront s’y greffer. « Nous voulons impulser les autres chambres à nous rejoindre. Et pour ce faire il n y a rien de mieux que de montrer par l’exemple. » explique le directeur de la CMA. Il confie la prochaine étape serait de signer cette convention entre les deux parties au plus tard au mois de mai prochain. Ce projet s’il est couronné de succès, sera un véritable tremplin pour Mayotte.
Ce serait l’une des rares fois où l’île au lagon se verrait être le pilote d’un projet. « Nous pourrions même mettre en place le même système de taxis dans certaines régions de Madagascar » s’enthousiasme Jean-Denis Larroze. Le chantier serait d’ailleurs d’ores et déjà à l’étude à Majunga. Le démarrage du nouveau système de taxis agréés sera effectif à Mayotte à la rentrée prochaine. Ce système servirait à rassurer les touristes sur la qualité et la fiabilité du service proposé.
Entre les deux chambres le courant est passé, mais il faut dire que les protagonistes se connaissaient déjà depuis un an. Depuis un an ils n’ont pas chômé et ont mis en route un projet d’envergure qui risque de bien fonctionner.
LNM
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