Par Dépêche - Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a concédé à la justice libyenne la "primauté" pour juger Seïf a...
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a concédé à la justice libyenne la "primauté" pour juger Seïf al-Islam Kadhafi. Arrêté le 19 novembre, le fils du défunt "Guide" fait l'objet d'un mandat d'arrêt pour crime contre l'humanité.
AFP - Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo a affirmé mercredi à Tripoli que la justice libyenne avait la "primauté" pour juger Seif al-Islam, le fils du dirigeant déchu capturé la semaine dernière dans le sud de la Libye.
"La primauté est au système national. S'ils (les libyens) veulent (juger Seif al-Islam), nous ne sommes pas en compétition avec eux. Nous le ferons quand ils ne sont pas en mesure de le faire", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse.
"Dès qu'ils peuvent le faire, nous arrêtons. C'est le système. Et c'est ce que nous discutons ici" en Libye, a-t-il ajouté. "Du moment que les autorités libyennes mènent les bonnes investigations et qu'elles les présentent aux juges de la CPI, la règle dit qu'elles peuvent le faire".
M. Ocampo a précisé que la CPI n'avait pas à surveiller le déroulement du procès. "Nous ne sommes pas un organisme pour vérifier l'équité des procès", a-t-il ajouté, précisant que la mission de la CPI était de s'assurer qu'aucune impunité ne soit permise.
L'ancien ministre de la Justice du Conseil national de transition (CNT), Mohamed Allagui, a déclaré de son côté qu'un "accord de coopération" devrait être signé prochainement entre la CPI et le CNT pour fixer les modalités du transfert de son dossier.
M. Allagui a assuré par ailleurs que "toutes les garanties et les conditions sont réunies en Libye pour un procès équitable".
"C'est la volonté du peuple libyen, en relation avec la souveraineté du pays", a-t-il dit, assurant toutefois que "ceci n'empêche pas la coopération avec la CPI".
Seif al-Islam fait l'objet depuis le 27 juin d'un mandat d'arrêt de la CPI pour crimes contre l'humanité commis pendant la répression de la révolte populaire qui a pris la forme d'une guerre civile (15 février-23 octobre).
Il a été arrêté le 19 novembre dans le sud de la Libye par des anciens rebelles relevant de" la brigade de Zenten. Il a été ensuite emmené à Zenten, à 170 km au sud-ouest de Tripoli, où il est détenu.
Les autorités libyennes ont depuis annoncé leur intention de juger en Libye Seif al-Islam, en affirmant que son procès sera "conforme aux critères internationaux". France24
"La primauté est au système national. S'ils (les libyens) veulent (juger Seif al-Islam), nous ne sommes pas en compétition avec eux. Nous le ferons quand ils ne sont pas en mesure de le faire", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse.
"Dès qu'ils peuvent le faire, nous arrêtons. C'est le système. Et c'est ce que nous discutons ici" en Libye, a-t-il ajouté. "Du moment que les autorités libyennes mènent les bonnes investigations et qu'elles les présentent aux juges de la CPI, la règle dit qu'elles peuvent le faire".
M. Ocampo a précisé que la CPI n'avait pas à surveiller le déroulement du procès. "Nous ne sommes pas un organisme pour vérifier l'équité des procès", a-t-il ajouté, précisant que la mission de la CPI était de s'assurer qu'aucune impunité ne soit permise.
L'ancien ministre de la Justice du Conseil national de transition (CNT), Mohamed Allagui, a déclaré de son côté qu'un "accord de coopération" devrait être signé prochainement entre la CPI et le CNT pour fixer les modalités du transfert de son dossier.
M. Allagui a assuré par ailleurs que "toutes les garanties et les conditions sont réunies en Libye pour un procès équitable".
"C'est la volonté du peuple libyen, en relation avec la souveraineté du pays", a-t-il dit, assurant toutefois que "ceci n'empêche pas la coopération avec la CPI".
Seif al-Islam fait l'objet depuis le 27 juin d'un mandat d'arrêt de la CPI pour crimes contre l'humanité commis pendant la répression de la révolte populaire qui a pris la forme d'une guerre civile (15 février-23 octobre).
Il a été arrêté le 19 novembre dans le sud de la Libye par des anciens rebelles relevant de" la brigade de Zenten. Il a été ensuite emmené à Zenten, à 170 km au sud-ouest de Tripoli, où il est détenu.
Les autorités libyennes ont depuis annoncé leur intention de juger en Libye Seif al-Islam, en affirmant que son procès sera "conforme aux critères internationaux". France24
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