Les négociations ont repris lundi entre l’intersyndicale et le gouverneur Mouigni Baraka, selon le secrétaire général du syndicat national d...
Les négociations ont repris lundi entre l’intersyndicale et le gouverneur Mouigni Baraka, selon le secrétaire général du syndicat national des professeurs (Snpc), Faridi Msahazi. L’ouverture des écoles, même par la force n’est pas pour tout de suite.
Les enseignants n’ont pas répondu à l’appel des autorités de l’île et de l’Union qui avaient laissé entendre l’éventualité d’user de moyens coercitifs.
Ni les «contrôles de présence» ni le «remplacement» des agents absents de leur poste n’ont eu lieu.
Et le gouvernorat n’a pas effectué la tournée annoncée pour faire l’état des lieux, a-t-on appris auprès d’une source de Ngazi Ngomé.
«Les négociations ont redémarré dimanche après-midi et on espère qu’elles aboutiront à une sortie de crise le plus rapidement possible. Les discussions sont sur la bonne voie», a dit M. Msahazi, rencontré par Albalad au lycée de Moroni. Le leader syndical a toutefois réaffirmé le maintien du mot d’ordre de grève.
Face à l’intransigeance des enseignants, les autorités font observer qu’elles ont pris des engagements «fermes» notamment pour le paiement du salaire de mai, perçu depuis des lustres par les autres fonctionnaires, plus un mois de salaire avant le 30 novembre.
«Il ne reste qu’une revendication», insistait le ministre de l’Education nationale au cours d’une conférence de presse samedi.
Protocole d’accord
Du côté de l’intersyndicale, on accuse les autorités de vouloir passer outre le protocole d’accord signé le 13 juin dernier et continuer à payer le corps enseignant sur la base de l’ancienne grille.
«Le gouvernement devrait continuer à verser les salaires des enseignants sur la base des nouvelles grilles, jusqu’à la fin des travaux de vérification des agents de la fonction publique», a encore dit le leader syndical disant citer à la lettre le protocole d’accord.
Un rappel qui ne peut qu’inquiéter parents et élèves tenant compte de la déclaration du ministre de l’Education qui a beaucoup insisté samedi sur «l’incapacité de l’Etat à ajouter ne serait-ce que 500 francs sur un salaire.
Pour l’heure, l’intersyndicale mise sur la reprise des travaux de la commission de vérification des agents de l’éducation. Ses résultats devraient démontrer que ce n’est pas la nouvelle grille des enseignants qui est à l’origine de la hausse de la masse salariale.Source: albalad
Les enseignants n’ont pas répondu à l’appel des autorités de l’île et de l’Union qui avaient laissé entendre l’éventualité d’user de moyens coercitifs.
Ni les «contrôles de présence» ni le «remplacement» des agents absents de leur poste n’ont eu lieu.
Et le gouvernorat n’a pas effectué la tournée annoncée pour faire l’état des lieux, a-t-on appris auprès d’une source de Ngazi Ngomé.
«Les négociations ont redémarré dimanche après-midi et on espère qu’elles aboutiront à une sortie de crise le plus rapidement possible. Les discussions sont sur la bonne voie», a dit M. Msahazi, rencontré par Albalad au lycée de Moroni. Le leader syndical a toutefois réaffirmé le maintien du mot d’ordre de grève.
Face à l’intransigeance des enseignants, les autorités font observer qu’elles ont pris des engagements «fermes» notamment pour le paiement du salaire de mai, perçu depuis des lustres par les autres fonctionnaires, plus un mois de salaire avant le 30 novembre.
«Il ne reste qu’une revendication», insistait le ministre de l’Education nationale au cours d’une conférence de presse samedi.
Protocole d’accord
Du côté de l’intersyndicale, on accuse les autorités de vouloir passer outre le protocole d’accord signé le 13 juin dernier et continuer à payer le corps enseignant sur la base de l’ancienne grille.
«Le gouvernement devrait continuer à verser les salaires des enseignants sur la base des nouvelles grilles, jusqu’à la fin des travaux de vérification des agents de la fonction publique», a encore dit le leader syndical disant citer à la lettre le protocole d’accord.
Un rappel qui ne peut qu’inquiéter parents et élèves tenant compte de la déclaration du ministre de l’Education qui a beaucoup insisté samedi sur «l’incapacité de l’Etat à ajouter ne serait-ce que 500 francs sur un salaire.
Pour l’heure, l’intersyndicale mise sur la reprise des travaux de la commission de vérification des agents de l’éducation. Ses résultats devraient démontrer que ce n’est pas la nouvelle grille des enseignants qui est à l’origine de la hausse de la masse salariale.Source: albalad
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