Le 26 novembre dernier, soit 22 ans après l’assassinat du président Ahmed Abdallah Abderemane, la ville de Koimbani a organisé une cérémoni...
Le 26 novembre dernier, soit 22 ans après l’assassinat du président Ahmed Abdallah Abderemane, la ville de Koimbani a organisé une cérémonie à la mémoire du défunt président, honorée notamment de la présence de l’ancien président de la Cour Constitutionnelle, Abdourazakou Abdoulhamid, ancien commandant en chef de la gendarmerie nationale tout au long du régime Abdallah.
Né à Domoni (Anjouan), Ahmed Abdallah est issu de famille riche et noble. D’abord préparateur de vanille et commerçant, il fait son entrée en politique en se faisant élire conseiller général des Comores sous les couleurs du Parti vert.
À la mort de Saïd Mohammed Cheikh (1970), il s’allie au Parti blanc qui souhaite accélérer le processus d’indépendance et fonde, peu après, l’Union démocratique des Comores (UDC) et devient président du Conseil de gouvernement et premier ministre des Comores (décembre 1972).
Ahmed Abdallah a proclamé unilatéralement l’indépendance le 6 juillet 1975 et devint le premier chef du jeune et nouvel État comorien. Le 3 août suivant, il est renversé par un coup d’État dirigé par Ali Soilih avant de reprendre le pouvoir le 13 mai 1978 avec le soutien du mercenaire français, Bob Denard. Ali Soilihi, lui, sera assassiné le 29 mai suivant.
A 70 ans, Abdallah meurt d’une rafale de pistolet-mitrailleur, le 26 novembre 1989, en présence de Bob Denard. Les circonstances exactes de sa mort restent toujours mystérieuses. Albalad
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