Le président fiançais Nicolas Sarkozy a réaffirmé hier soir son hostilité au droit de vote accordé aux étrangers non communautaires en Fra...
Le président fiançais Nicolas Sarkozy a réaffirmé hier soir son hostilité au droit de vote accordé aux étrangers non communautaires en France. Ses propos faisaient référence à une proposition de loi constitutionnelle du PS qui devrait être examinée au Sénat le 8 décembre prochain.
Nicolas Sarkozy réprouve la proposition de loi socialiste autorisant les étrangers non ressortissants de l’Union européenne résidant en France le droit de vote et l’éligibilité aux élections municipales.
Devant une délégation de près de 3000 maires reçue à l’Élysée hier à l’occasion du 94e congrès de l’Association des maires de France, le chef de l’Etat sur un ton ferme déclare « je crois que le droit de voter et le droit d’être élu, dans nos territoires, doivent demeurer un droit attaché à la nationalité française ». Le président de rajouter « Cette proposition me semble hasardeuse, parce qu’elle risque de diviser profondément les Français au moment où, plus que jamais, nous avons besoin de les rassembler ».
Il affirmait également son attachement aux contenus des traités européens selon lesquels « les citoyens de l’Union européenne résidant en France peuvent participer aux élections municipales et européennes » et tenait à ce que notre Constitution n’aille pas au-delà.
L’accès à la nationalité française est, selon le président, l’unique solution aux étrangers résidant en France qui souhaitent participer aux choix politiques de la nation.
Dans l’après-midi d’hier, au Congrès des maires de France, cette proposition de loi socialiste, a été attaquée ouvertement par des députés de la droite populaire qui distribuaient des tracts avec la mention « En 2014, souhaitez-vous que les quatre millions d’étrangers choisissent les 36.000 maires de France ? »
COMMENTAIRES