Le casse-tête du transport des étudiants refait surface. Une semaine après la rentrée universitaire, les étudiants du site de Mvouni manif...
Le casse-tête du transport des étudiants refait surface. Une semaine après la rentrée universitaire, les étudiants du site de Mvouni manifestent leur inquiétude. Aucun appel d’offre n’a été lancé, cette année, pour le transport alors que la societé Ningabus s’est désengagée du service depuis l’année dernière.
«Durant toute la semaine, on a payé 600 francs l’aller-retour. Aucun bus n’est venu proposer ses services», a affirmé El-Amine Ali, un étudiant ajoutant que ce sont des taxis de la ville de Mvouni et de Mkazi qui font ce service « aux tarifs exorbitants ».
«Si les autorités universitaires et le ministère de l’Education ne trouvent pas de solution, plus de 50% des étudiants ne pourront se présenter régulièrement au campus de Mvouni. Cette question aurait du être réglé avant la rentrée mais apparemment les préoccupations des autorités sont ailleurs», a poursuivi le jeune étudiant, l’air pessimiste.
Mohamed Mdradabi, membre du collectif des étudiants du site de Mvouni, avance qu’il revient à l’administration universitaire et à la coopérative de se mobiliser pour faciliter le transport des étudiants.
Une proposition qui aurait déjà été soutenue par le ministère de l’Enseignement supérieur. La question du transport des étudiants serait, d’après certains étudiants, «un lourd fardeau » pour les autorités qui préfèrent ne pas en parler.
«On vient à peine de faire la rentrée mais le problème sera vivement ressenti lorsque les cours seront intenses», a fait observer Mohamed Mdradabi, un autre étudiant qui déplore l’indifférence de l’Etat.
A.A.H
COMMENTAIRES