Ali El Anziz décédé à 39 ans au coeur des manifestations contre la vie chère à Mamoudzou le 19 octobre dernier sera inhumé ce lundi aux al...
Ali El Anziz décédé à 39 ans au coeur des manifestations contre la vie chère à Mamoudzou le 19 octobre dernier sera inhumé ce lundi aux alentours de 12h heure locale (13 heures à la Réunion). Des centaines de personnes ont commencé à rejoindre le petit village en périphérie de la capitale, d’où était originaire le manifestant. La contre-expertise demandée par la famille a été pratiquée hier, mais les résultats n’ont pas encore été communiqués.
Alors que la sortie de crise n’est toujours pas d’actualité sur l’île aux Parfums, les obsèques de Ali El Anziz, ce manifestant de 39 ans mort le 19 octobre dernier en marge d’une manifestation contre la vie chère sont prévues vers 13 heures ce lundi. Cette cérémonie funéraire se déroulera vers 13 heures dans le petit village natal du Mahorais. dans la banlieue de la capitale. Plusieurs élus politiques et des leaders syndicaux assisteront aux funérailles. Dès midi, des centaines de personnes ont commencé à rejoindre le lieu des obsèques à pied ou en taxi, les barrages ayant été levés temporairement. Une grande prière est programmée pour rendre hommage à ce Mahorais de 39 ans.
Le 19 octobre dernier, Ali El Anziz, s’était effondré en pleine rue sur le trottoir de la place de la République en plein coeur de la capitale. Des heurts violents avaient éclaté entre manifestants et forces de l’ordre. Les gendarmes répliquant au caillassage par des tirs de flash-ball et des gaz lacrymogènes.
L’homme est décédé sur place d’un malaise cardiaque selon la préfecture, malgré les premiers soins prodigués par les secours. Selon les résultats de l’autopsie pratiquée sur le corps du manifestant, ce serait un massage cardiaque inapproprié qui aurait causé sa mort. Un rapport médico-légal contesté par la famille, soutenue par le président du conseil Général de Mayotte Daniel Zaïdani, qui a demandé une contre-expertise. Les médecins légistes ont procédé hier à ce second examen. Les autorités ont choisi de ne pas communiquer les résultats, pour éviter tout débordement.
Jeudi dernier, le mouvement contre la vie chère a atteint son 30 ème jour. La population revendique la baisse des prix de première consommation, mais des affrontements violents ont éclaté en marge des cortèges. Depuis, des scènes de guérilla urbaine ont eu lieu entre des jeunes et des forces de l’ordre. Afin d’amorcer une sortie de crise, l’Etat a envoyé un expert des prix à la consommation sur place. Après avoir rencontré syndicats et patrons, Stanislas Martin, mandaté par la ministre Marie-Luce Penchard, rendra son rapport cette semaine.Source:linfo.re
Alors que la sortie de crise n’est toujours pas d’actualité sur l’île aux Parfums, les obsèques de Ali El Anziz, ce manifestant de 39 ans mort le 19 octobre dernier en marge d’une manifestation contre la vie chère sont prévues vers 13 heures ce lundi. Cette cérémonie funéraire se déroulera vers 13 heures dans le petit village natal du Mahorais. dans la banlieue de la capitale. Plusieurs élus politiques et des leaders syndicaux assisteront aux funérailles. Dès midi, des centaines de personnes ont commencé à rejoindre le lieu des obsèques à pied ou en taxi, les barrages ayant été levés temporairement. Une grande prière est programmée pour rendre hommage à ce Mahorais de 39 ans.
Le 19 octobre dernier, Ali El Anziz, s’était effondré en pleine rue sur le trottoir de la place de la République en plein coeur de la capitale. Des heurts violents avaient éclaté entre manifestants et forces de l’ordre. Les gendarmes répliquant au caillassage par des tirs de flash-ball et des gaz lacrymogènes.
L’homme est décédé sur place d’un malaise cardiaque selon la préfecture, malgré les premiers soins prodigués par les secours. Selon les résultats de l’autopsie pratiquée sur le corps du manifestant, ce serait un massage cardiaque inapproprié qui aurait causé sa mort. Un rapport médico-légal contesté par la famille, soutenue par le président du conseil Général de Mayotte Daniel Zaïdani, qui a demandé une contre-expertise. Les médecins légistes ont procédé hier à ce second examen. Les autorités ont choisi de ne pas communiquer les résultats, pour éviter tout débordement.
Jeudi dernier, le mouvement contre la vie chère a atteint son 30 ème jour. La population revendique la baisse des prix de première consommation, mais des affrontements violents ont éclaté en marge des cortèges. Depuis, des scènes de guérilla urbaine ont eu lieu entre des jeunes et des forces de l’ordre. Afin d’amorcer une sortie de crise, l’Etat a envoyé un expert des prix à la consommation sur place. Après avoir rencontré syndicats et patrons, Stanislas Martin, mandaté par la ministre Marie-Luce Penchard, rendra son rapport cette semaine.Source:linfo.re
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