A la suite de l’interview exclusive accordée au Journal Albalad, par M. Mahamoud Ali Mohamed entrepreneur et Président du parti politique Al...
A la suite de l’interview exclusive accordée au Journal Albalad, par M. Mahamoud Ali Mohamed entrepreneur et Président du parti politique Alliance Nationale pour les Comores (ANC), dans laquelle il déclare de façon péremptoire que les données comptables de la Société Comor-Hydrocarbures montrent qu’il n’y avait pas lieu de faire monter les prix, je tiens, dans le cadre du droit de réponse, à faire la mise au point suivante :
En aucun moment, M. Mahamoud Ali Mohamed, n’a été mandaté pour procéder à un audit de la SCH et encore moins pour donner des injonctions au Gouvernement.
C’est l’OPACO, à qui le Chef de l’Etat a donné son accord de principe, pour procéder, en concertation avec le nouveau Directeur Général de la SCH, à la vérification de la structure des prix des hydrocarbures, en vue d’éclairer ses décisions, qui a désigné M. Mahamoud Ali Mohamed pour diligenter ce travail, en tant que Commissaire aux Comptes de cette organisation.
Je m’étonne alors que M.M. Mahamoud Ali Mohamed ait passé son temps à faire un « audit comptable et financier » pour lequel il n’avait pas été désigné et par conséquent ne pouvait disposer des documents adéquats, au lieu de procéder à la vérification de la structure des prix qui était sa mission et pour laquelle les documents lui ont été remis.
Je m’étonne également du délai record quatre jours (4), que M. Mahamoud a mis pour « auditionner » la SCH, qui constitue une première dans le monde et de la précipitation à recourir aux médias pour livrer son propre point de vue qui, outre le mépris qu’il représente pour ceux qui l’ont désigné, dénote, sinon du parti-pris de son auteur, du moins de sa volonté de compromettre vainement le dialogue en cours entre la Présidence de la Républiqued’une part et d’autre part l’Opaco, les organisations professionnelles notamment, le Syndicat des Transporteurs Comoriens et la Fédérations Comorienne des Consommateurs, en vue de trouver une solution à la crise née crise de la hausse des prix des hydrocarbures.
Ces organisations, qui avaient rompu les négociations et émis le souhait de rencontrer SEM le Président de la République, se sont dits satisfaits du climat de confiance qui a présidé à leur entretien, de l’attention particulière que le Chef de l’Etat accordait à la situation qui prévalait dans le pays ces dernières semaines, notamment dans la capitale et du souci qu’il a manifesté de voir le dialogue social reprendre rapidement. Ils l’ont ainsi également remercié de leur avoir ouvert grandement et rapidement ses portes et de l’écoute attentive qu’il leur avait prêtée.
Ils avaient alors fait part de leur satisfaction pour avoir mis « mis un terme au dialogue de sourd grâce à la diligence du Chef de l’Etat » et avaient appelé les opérateurs économiques du pays à reprendre leurs activités et de mettre fin au mot d’ordre de journées ville-morte.
Avec le Chef de l’Etat, ils avaient enfin convenus de maintenir un dialogue permanent et sur l’ensemble des problèmes économiques auxquels le pays est confronté, notamment dans le secteur de l’électricité.
Je mets donc le contenu de l’interview de M. Mahamoud Ali Mohamed, entrepreneur et Président du parti politique Alliance Nationale pour les Comores (ANC), sur le compte de ce message qu’il a distribué par SMS : « Chers collègues OPACO. Je n’ai eu aucune nouvelle des autorités de la Présidence. Ceci est lassant. Pour ce qui me concerne, mon rôle s’arrête là et je souhaite reprendre ma liberté de parole de citoyen et politicien et d’entrepreneur ». Fin de citation.
Pour sa part, le Président de la République, Dr Ikililou Dhoinine, reste dans l’attente, d’ici peu, du rapprochement en cours entre le rapport émis et les données de la SCH, pour prendre ses décisions car, c’est dans un souci de transparence et de bonne gouvernance économique, qu’il a souhaité relancer, pour le mener à son terme, sans précipitation ni parti-pris, le dialogue entre les partenaires économique et sociaux de l’Etat, en vue de trouver des réponses concertées, aux conséquences nés de la hausse du prix des hydrocarbures dans notre pays.
Issa Soulé MMADI
Conseiller Spécial du Président de l’Union des Comores, Chargé du Suivi des Projets de développement, des investissements et de la promotion du secteur privé
En aucun moment, M. Mahamoud Ali Mohamed, n’a été mandaté pour procéder à un audit de la SCH et encore moins pour donner des injonctions au Gouvernement.
C’est l’OPACO, à qui le Chef de l’Etat a donné son accord de principe, pour procéder, en concertation avec le nouveau Directeur Général de la SCH, à la vérification de la structure des prix des hydrocarbures, en vue d’éclairer ses décisions, qui a désigné M. Mahamoud Ali Mohamed pour diligenter ce travail, en tant que Commissaire aux Comptes de cette organisation.
Je m’étonne alors que M.M. Mahamoud Ali Mohamed ait passé son temps à faire un « audit comptable et financier » pour lequel il n’avait pas été désigné et par conséquent ne pouvait disposer des documents adéquats, au lieu de procéder à la vérification de la structure des prix qui était sa mission et pour laquelle les documents lui ont été remis.
Je m’étonne également du délai record quatre jours (4), que M. Mahamoud a mis pour « auditionner » la SCH, qui constitue une première dans le monde et de la précipitation à recourir aux médias pour livrer son propre point de vue qui, outre le mépris qu’il représente pour ceux qui l’ont désigné, dénote, sinon du parti-pris de son auteur, du moins de sa volonté de compromettre vainement le dialogue en cours entre la Présidence de la Républiqued’une part et d’autre part l’Opaco, les organisations professionnelles notamment, le Syndicat des Transporteurs Comoriens et la Fédérations Comorienne des Consommateurs, en vue de trouver une solution à la crise née crise de la hausse des prix des hydrocarbures.
Ces organisations, qui avaient rompu les négociations et émis le souhait de rencontrer SEM le Président de la République, se sont dits satisfaits du climat de confiance qui a présidé à leur entretien, de l’attention particulière que le Chef de l’Etat accordait à la situation qui prévalait dans le pays ces dernières semaines, notamment dans la capitale et du souci qu’il a manifesté de voir le dialogue social reprendre rapidement. Ils l’ont ainsi également remercié de leur avoir ouvert grandement et rapidement ses portes et de l’écoute attentive qu’il leur avait prêtée.
Ils avaient alors fait part de leur satisfaction pour avoir mis « mis un terme au dialogue de sourd grâce à la diligence du Chef de l’Etat » et avaient appelé les opérateurs économiques du pays à reprendre leurs activités et de mettre fin au mot d’ordre de journées ville-morte.
Avec le Chef de l’Etat, ils avaient enfin convenus de maintenir un dialogue permanent et sur l’ensemble des problèmes économiques auxquels le pays est confronté, notamment dans le secteur de l’électricité.
Je mets donc le contenu de l’interview de M. Mahamoud Ali Mohamed, entrepreneur et Président du parti politique Alliance Nationale pour les Comores (ANC), sur le compte de ce message qu’il a distribué par SMS : « Chers collègues OPACO. Je n’ai eu aucune nouvelle des autorités de la Présidence. Ceci est lassant. Pour ce qui me concerne, mon rôle s’arrête là et je souhaite reprendre ma liberté de parole de citoyen et politicien et d’entrepreneur ». Fin de citation.
Pour sa part, le Président de la République, Dr Ikililou Dhoinine, reste dans l’attente, d’ici peu, du rapprochement en cours entre le rapport émis et les données de la SCH, pour prendre ses décisions car, c’est dans un souci de transparence et de bonne gouvernance économique, qu’il a souhaité relancer, pour le mener à son terme, sans précipitation ni parti-pris, le dialogue entre les partenaires économique et sociaux de l’Etat, en vue de trouver des réponses concertées, aux conséquences nés de la hausse du prix des hydrocarbures dans notre pays.
Issa Soulé MMADI
Conseiller Spécial du Président de l’Union des Comores, Chargé du Suivi des Projets de développement, des investissements et de la promotion du secteur privé
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