Depuis l'avènement du drame du bateau Madjiriha qui assurait les liaisons inter-îles, plusieurs navires sont mis au quai pour des mesur...
Depuis l'avènement du drame du bateau Madjiriha qui assurait les liaisons inter-îles, plusieurs navires sont mis au quai pour des mesures dites de sécurité. Celles-ci ont provoqué la reprise subite et dangereuse du transport en Kwassa-kwassa, à cause du manque de bateaux répondant aux normes imposées par le ministère des transports.
Les kwassa-kwassa sont devenus le moyen de transport le plus convoité par l es passagers. Le nombre de points d'embarquement dans tous les coins d'Anjouan ne fait que se multiplier, car les citoyens font face à une complication sans précédent, dans l e domaine du transport maritime. «Nous n'avons pas l e choix. Le nombre de bateaux qui effectuent le trafic maritime est limité. Nous savons très bien que c'est très risqué de monter à bord de cet embarquement, à plus de trente personnes» a indiqué Mlahayili Saïd qui s'apprêtait à se rendre en Grande-Comore.
Durant cette période, même les naviresà moyennes capacités ont du mal à effectuer la traversée au large, vu les difficultés de la saison. «Nous essayons d'embarquer un nombre minimum car la mer n'est pas stable depuis quelques semaines. Notre objectif est d'aider les gens soucieuses de regagner leurs activités, car même s'ils disposent des frais de transport, il n'y a pas de bateau» a confié un transporteur qui a requis l'anonymat, rencontré aux abords des côtes ouest d'Anjouan.
Le retour de ce type de transport dans le trafic maritime est sans doute synonyme de futures tragédies dans le pays. Ce type de transport doit être mis fin par les autorités. La même nuit où Madjiriha a avait fait naufrage, un Kwassa-kwassa a disparu avec, à son bord, quarante deux personnes.
BEN DHOIHIR
Durant cette période, même les naviresà moyennes capacités ont du mal à effectuer la traversée au large, vu les difficultés de la saison. «Nous essayons d'embarquer un nombre minimum car la mer n'est pas stable depuis quelques semaines. Notre objectif est d'aider les gens soucieuses de regagner leurs activités, car même s'ils disposent des frais de transport, il n'y a pas de bateau» a confié un transporteur qui a requis l'anonymat, rencontré aux abords des côtes ouest d'Anjouan.
Le retour de ce type de transport dans le trafic maritime est sans doute synonyme de futures tragédies dans le pays. Ce type de transport doit être mis fin par les autorités. La même nuit où Madjiriha a avait fait naufrage, un Kwassa-kwassa a disparu avec, à son bord, quarante deux personnes.
BEN DHOIHIR
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