L a manifestation du 21 septembre a été un choc pour les observateurs et même des mahorais, qui, dans la foule suivaient ce qui se passa...
La manifestation du 21 septembre a été un choc pour les observateurs et même des mahorais, qui, dans la foule suivaient ce qui se passait au rond point SFR. La manifestation a démarré bon enfant, comme d’habitude, avec ses drapeaux, calicots et manifestants qui tournaient autour du rond point laissant passer la circulation sans problème, sous le regard bienveillant de la police, installée là depuis l’aurore, pour éviter que ce carrefour stratégique ne soit totalement bloqué. L’ambiance était bonne jusqu’au moment où arrivèrent, sur place quelques perturbateurs voulant visiblement en découdre. Les provocations fusèrent, au fur et à mesure que grossissait la troupe des manifestants qui bientôt en surnombre face aux policiers ont décidé de bloquer le carrefour, ce qu’ils firent. Les négociations commencèrent alors entre forces de l’ordre et manifestants.
Mais très vite côté manifestants les insultes racistes fusèrent à tel point que même un responsable syndical s’en prit au commissaire refusant de parler « à un blanc » et bien entendu d’argumenter que c’était la police qui avait provoqué.
Il faut savoir raison garder lorsque l’on est responsable syndical, car nous étions présents et avons vus que les forces de l’ordre ont été insultées, alors qu’elles restaient courtoises. Que Salim Nahouda très énervé qu’on l’empêche de faire le tour du rond point SFR comme il l’entendait, ait tenu des propos violents ne l’honore pas et il aura fallu encore une fois l’intervention du capitaine Chamassi pour calmer les esprits et faire comprendre que si manifester était un droit, celui de la libre circulation en était un autre.
Mais ce qu’il ressort de cette manifestation c’est le manque de cohérence entre les différents groupes de manifestants et leurs chefs. Boinali Saïd pourtant respecté chef de la Cisma a vu rouge lui aussi, lorsqu’il avait préparé ses troupes à marcher vers Mamoudzou et que tout à coup une partie des manifestants a entrepris une nouvelle révolution autour du rond point SFR. Ordre contre ordre ? Les syndicats n’étaient pas en phase et Boinali sauta dans la brèche pour accuser le commissaire de police, d’avoir donné l’autorisation de faire faire un nouveau tour du rond point. «Je suis fils de miliaire je sais ce que c’est qu’un ordre. Quand on en donne un, on l’exécute. J’ai dit au commissaire qu’on allait sur Mamoudzou et lui a donné un contre ordre en autorisant à tourner à nouveau autour du rond point et voilà ! » a-t-il expliqué pour justifier la cacophonie qui régnait sur place, obligeant les forces de l’ordre à pousser parfois sans ménagement les manifestants afin de libérer le rond point, ce qui fit monter la pression de chaque côté, avec en corollaire une surenchère dans les invectives. « Allez y les flics fouettez les mahorais les blancs dehors ! Allez (les forcesde l’ordre) frappez nous ! C’est scandaleux ce qui se passe ce n’estpas digne de la France !! » Autant de slogans racistes et provocateurs qui ont fini par lasser les forces de l’ordre qui ont fait preuve de sang froid il faut le reconnaitre, ce qui n’est pas toujours le cas. Le commissaire Delattre a reconnu qu’il avait autorisé les manifestants à faire un tour du rond point supplémentaire à condition qu’ils mettent le cap ensuite vers Mamoudzou, or ils n’ont pas respecté leur parole et ont continué à tourner en rond. La tension montait car les badauds venaient de plus en plus nombreux se greffer au cortège des manifestants qui attendait les ordres des chefs syndicaux, qui n’arrivaient pas à se mettre d’accord entre eux.
Ce qui devait arriver arriva, un sit in fut organisé qui paralysa le rond point. Des renforts de gendarmes mobiles arrivèrent sous les huées pour se mettre en ligne et faire dégager par la force après sommations d’usage les manifestants. La bousculade fut de courte durée les manifestants étant repoussés sur la RN1 vers Mamoudzou. Une partie de la circulation put reprendre, tandis que des trois délégués syndicaux présents ainsi que le commissaire de police reprenaient les négociations pour un mouvement des manifestants en cortège vers le rond point de la barge, ce qui se fit dans le calme, par un une file d’environ 500 personnes manifestants et badauds compris, mais seulement après l’arrivée sur place du président du conseil général Daniel Zaïdani et de son premier vice président ainsi que du maire de Mamoudzou, qui prirent la tête du cortège après avoir négocié un ultime tour du rond point, histoire de donner l’impulsion nécessaire au cortège pour partir vers Mamoudzou.
Tension extrême
Après Kawéni, les manifestants sont arrivés en force sur Mamoudzou avec à leur tête le président du Conseil Général. Daniel Zaïdani qui ne rate jamais une occasion pour tirer la couverture à lui, était en première ligne, escorté par son premier vice-président, Ibrahim Aboubacar. Les forces de l’ordre déjà rameutés sur place étaient prêtes à agir au moindre débordement. N’ayant pas le droit de bloquer la circulation, les manifestants ont négocié pour faire quelques tours du rond point Passot puis sont ensuite réunis sur le parvis du Comité du Tourisme autour du président du CG. Celui ci a bien évidemment tenu à faire un discours dans lequel il n’a parlé que d’une chose, l’indexation des nous reprocher. Alors que d’autres personnes sont enfermées dans leurs bureaux. » En effet il y a un peu plus d’un an, une baisse considérable a été faite sur les taxes douanières de trois cent produits, considérés comme étant de première nécessité. Ces taxes sont ainsi passé de 20% à 5% voire 0% sur des produits d’alimentations: «Nous avons fait ce que nous devions faire, le reste ne nous appartient pas. » explique l’élu. Ce qui est certain aujourd’hui c’est que ce rabais ne se ressent en aucun cas dans les supermarchés. Finalement cette baisse aura plus profité aux distributeurs.
LNM : APOI
Mais très vite côté manifestants les insultes racistes fusèrent à tel point que même un responsable syndical s’en prit au commissaire refusant de parler « à un blanc » et bien entendu d’argumenter que c’était la police qui avait provoqué.
Il faut savoir raison garder lorsque l’on est responsable syndical, car nous étions présents et avons vus que les forces de l’ordre ont été insultées, alors qu’elles restaient courtoises. Que Salim Nahouda très énervé qu’on l’empêche de faire le tour du rond point SFR comme il l’entendait, ait tenu des propos violents ne l’honore pas et il aura fallu encore une fois l’intervention du capitaine Chamassi pour calmer les esprits et faire comprendre que si manifester était un droit, celui de la libre circulation en était un autre.
Mais ce qu’il ressort de cette manifestation c’est le manque de cohérence entre les différents groupes de manifestants et leurs chefs. Boinali Saïd pourtant respecté chef de la Cisma a vu rouge lui aussi, lorsqu’il avait préparé ses troupes à marcher vers Mamoudzou et que tout à coup une partie des manifestants a entrepris une nouvelle révolution autour du rond point SFR. Ordre contre ordre ? Les syndicats n’étaient pas en phase et Boinali sauta dans la brèche pour accuser le commissaire de police, d’avoir donné l’autorisation de faire faire un nouveau tour du rond point. «Je suis fils de miliaire je sais ce que c’est qu’un ordre. Quand on en donne un, on l’exécute. J’ai dit au commissaire qu’on allait sur Mamoudzou et lui a donné un contre ordre en autorisant à tourner à nouveau autour du rond point et voilà ! » a-t-il expliqué pour justifier la cacophonie qui régnait sur place, obligeant les forces de l’ordre à pousser parfois sans ménagement les manifestants afin de libérer le rond point, ce qui fit monter la pression de chaque côté, avec en corollaire une surenchère dans les invectives. « Allez y les flics fouettez les mahorais les blancs dehors ! Allez (les forcesde l’ordre) frappez nous ! C’est scandaleux ce qui se passe ce n’estpas digne de la France !! » Autant de slogans racistes et provocateurs qui ont fini par lasser les forces de l’ordre qui ont fait preuve de sang froid il faut le reconnaitre, ce qui n’est pas toujours le cas. Le commissaire Delattre a reconnu qu’il avait autorisé les manifestants à faire un tour du rond point supplémentaire à condition qu’ils mettent le cap ensuite vers Mamoudzou, or ils n’ont pas respecté leur parole et ont continué à tourner en rond. La tension montait car les badauds venaient de plus en plus nombreux se greffer au cortège des manifestants qui attendait les ordres des chefs syndicaux, qui n’arrivaient pas à se mettre d’accord entre eux.
Ce qui devait arriver arriva, un sit in fut organisé qui paralysa le rond point. Des renforts de gendarmes mobiles arrivèrent sous les huées pour se mettre en ligne et faire dégager par la force après sommations d’usage les manifestants. La bousculade fut de courte durée les manifestants étant repoussés sur la RN1 vers Mamoudzou. Une partie de la circulation put reprendre, tandis que des trois délégués syndicaux présents ainsi que le commissaire de police reprenaient les négociations pour un mouvement des manifestants en cortège vers le rond point de la barge, ce qui se fit dans le calme, par un une file d’environ 500 personnes manifestants et badauds compris, mais seulement après l’arrivée sur place du président du conseil général Daniel Zaïdani et de son premier vice président ainsi que du maire de Mamoudzou, qui prirent la tête du cortège après avoir négocié un ultime tour du rond point, histoire de donner l’impulsion nécessaire au cortège pour partir vers Mamoudzou.
Tension extrême
Après Kawéni, les manifestants sont arrivés en force sur Mamoudzou avec à leur tête le président du Conseil Général. Daniel Zaïdani qui ne rate jamais une occasion pour tirer la couverture à lui, était en première ligne, escorté par son premier vice-président, Ibrahim Aboubacar. Les forces de l’ordre déjà rameutés sur place étaient prêtes à agir au moindre débordement. N’ayant pas le droit de bloquer la circulation, les manifestants ont négocié pour faire quelques tours du rond point Passot puis sont ensuite réunis sur le parvis du Comité du Tourisme autour du président du CG. Celui ci a bien évidemment tenu à faire un discours dans lequel il n’a parlé que d’une chose, l’indexation des nous reprocher. Alors que d’autres personnes sont enfermées dans leurs bureaux. » En effet il y a un peu plus d’un an, une baisse considérable a été faite sur les taxes douanières de trois cent produits, considérés comme étant de première nécessité. Ces taxes sont ainsi passé de 20% à 5% voire 0% sur des produits d’alimentations: «Nous avons fait ce que nous devions faire, le reste ne nous appartient pas. » explique l’élu. Ce qui est certain aujourd’hui c’est que ce rabais ne se ressent en aucun cas dans les supermarchés. Finalement cette baisse aura plus profité aux distributeurs.
LNM : APOI
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