Les travaux de terrassement d’un site devant accueillir un chantier de Hss holding, aux environs de l’aéroport international de Hahaya, con...
Les travaux de terrassement d’un site devant accueillir un chantier de Hss holding, aux environs de l’aéroport international de Hahaya, connaissent un coup de frein depuis plus d’une semaine. Le site retenu serait destiné à la construction d’un hôpital du holding. Les engins ont interrompu leurs activités et pour cause, les propriétaires des terrains, soutenus par la mairie de la localité de Hahaya, exigent de la part de l’Etat, que les règles d’usage des propriétés privées soient bien établies. “L’Etat parle d’hôpital, mais l’espace délimité est beaucoup plus grand, on se demande si c’est pour construire un hôpital. Pourquoi accaparer 10 km de largueur?“, s’interroge Nizar Ali, conseiller municipal de Hahaya.
Il s’avèrerait, par ailleurs, que le terrain choisi pour la construction des logements “appartient” à des particuliers qui demandent, “avant la poursuite des travaux, d’être indemnisés“. “Le maire est entré en négociation avec le gouvernement, mais pour l’heure, nous voulons beaucoup plus d’informations. S’il s’avère que le projet sera bénéfique pour la ville, nous l’accueillerons“, affirme en substance M. Nizar. Selon un haut responsable de Hss holding, Mohamed Bacar Dossar, l’origine du mécontentement de la communauté de Hahaya, riveraine du site, serait une rumeur faisant état de la construction de plusieurs habitations destinées à des étrangers. Le nouveau numéro un du holding aux Comores et ancien ministre des Finances rassure qu’il s’agit bien de la construction d’un hôpital par des fonds propres de Hss et non de la fondation Fatima comme le disaient certains.
“Hss est un partenaire de l’Etat, il n’a pas à négocier avec la communauté de Hahaya et n’a nullement l’intention de prendre le terrain par la force“, nous a-t-il confié. Il a souligné, par ailleurs, que pour la question de l’indemnisation des propriétaires des terrains, cela reviendrait à l’Etat comorien. “Nous sommes en train d’identifier un endroit stratégique, mais nous n’allons pas construire si le terrain est sujet à des contestations“, rassure Dossar qui a laissé entendre que d’autres régions pourraient être intéressées par ce projet.
Toyb Ahmed : alwatwan
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