En exprimant sa « solidarité » avec le conseil national de transition (CNT) libyen, le gouvernement de l'Union des Comores lâche Khadafi...
En exprimant sa « solidarité » avec le conseil national de transition (CNT) libyen, le gouvernement de l'Union des Comores lâche Khadafi malgré la bienveillance dont avait fait preuve le guide de la révolution libyenne à son égard.
Le 30 août dernier, l'ambassade de Libye aux Comores avait exprimé son ralliement au Conseil national de la transition qui a pris le pouvoir à Tripoli après la chute de Mouhamar Khadafi, au pouvoir en Libye depuis 1969. Une semaine plus tard, le gouvernement comorien s'aligne sur cette position en estimant que « le Conseil national de la transition est le représentant légitime du peuple libyen ».
Depuis l'arrivée de Sambi au pouvoir en 2006, les liens entre le guide libyen et l'Union des Comores s'étaient considérablement renforcés et Khadafi n'a jamais manqué d'apporter son soutien au président comorien, que ce soit sur l'épineuse question de « l'île comorienne de Mayotte » ou plus matériellement en finançant les salaires des fonctionnaires.
En avril 2010, l'arrivée de mystérieux soldats libyens avait provoqué de nombreuses interrogations sur les places publiques des trois îles. Une soixantaine d’hommes en treillis de combat s'étaient installés dans les jardins de la présidence à Beit-Salam, sans toutefois monter leur tente comme l'avait fait Khadafi quand il avait été reçu par Nicolas Sarkozy.
Dès le début de l'insurrection en Libye, en mars, et alors que le contingent libyen en poste aux Comores se trouvait dans la plus grande incertitude, le Mirex (ministère comorien des relations extérieures) apportait encore son soutien à Khadafi en se prononçant contre toute ingérence étrangère en Libye.
Chakour Aboubacar, directeur de cabinet du Mirex, a déclaré à l'agence Pana que la position du gouvernement « obéit à notre appartenance à la Ligue des Etats arabes et à notre solidarité à sa position en ce qui concerne le dossier libyen ».
E.T.(Source : Malango Actualité)
Le 30 août dernier, l'ambassade de Libye aux Comores avait exprimé son ralliement au Conseil national de la transition qui a pris le pouvoir à Tripoli après la chute de Mouhamar Khadafi, au pouvoir en Libye depuis 1969. Une semaine plus tard, le gouvernement comorien s'aligne sur cette position en estimant que « le Conseil national de la transition est le représentant légitime du peuple libyen ».
Depuis l'arrivée de Sambi au pouvoir en 2006, les liens entre le guide libyen et l'Union des Comores s'étaient considérablement renforcés et Khadafi n'a jamais manqué d'apporter son soutien au président comorien, que ce soit sur l'épineuse question de « l'île comorienne de Mayotte » ou plus matériellement en finançant les salaires des fonctionnaires.
En avril 2010, l'arrivée de mystérieux soldats libyens avait provoqué de nombreuses interrogations sur les places publiques des trois îles. Une soixantaine d’hommes en treillis de combat s'étaient installés dans les jardins de la présidence à Beit-Salam, sans toutefois monter leur tente comme l'avait fait Khadafi quand il avait été reçu par Nicolas Sarkozy.
Dès le début de l'insurrection en Libye, en mars, et alors que le contingent libyen en poste aux Comores se trouvait dans la plus grande incertitude, le Mirex (ministère comorien des relations extérieures) apportait encore son soutien à Khadafi en se prononçant contre toute ingérence étrangère en Libye.
Chakour Aboubacar, directeur de cabinet du Mirex, a déclaré à l'agence Pana que la position du gouvernement « obéit à notre appartenance à la Ligue des Etats arabes et à notre solidarité à sa position en ce qui concerne le dossier libyen ».
E.T.(Source : Malango Actualité)
COMMENTAIRES