Des passagers de Comores-aviation en provenance Dar Salam, avaient manifesté devant le siège de la compagnie pour exprimer leur «raz le bol»...
Des passagers de Comores-aviation en provenance Dar Salam, avaient manifesté devant le siège de la compagnie pour exprimer leur «raz le bol» contre ce que certains qualifient de «punition collective » imposée par les responsables de la compagnie. Ils avaient prévu de faire un sit-in devant ces locaux pour exiger une solution immédiate.
A l'origine de la colère, plusieurs griefs incriminés à Comores-aviation. Mais ce qui a fait exploser les clients, est en fait, le retour des passagers sans l eurs colis. Certains affirment avoir débarqué sans leurs bagages à mains. « C'est i nvivable ce que nous fait subir Comores aviation, » lâchait Aminata Ben Ali qui ne décolère pas contre l a société de Jean Marc. «En plus des mauvais traitements qu'on nous a fait subir à Dar, la compagnie va nous enfoncer dans des pertes financières énormes et probablement nous faire traîner des dettes devant nos créanciers
comme la Meck, » a renchéri Aminata, les larmes aux yeux. Presque tous ces passagers sont des commerçants qui auraient contracté des crédits à la Meck et partis en Tanzanie pour faire des affaires, comme tous les ans à pareille période, dans le but d'écouler leurs marchandises, au cours de ce mois de ramadan. « Qu'allons nous faire maintenant, » s'interroge Moinafatima Ali, très inquiète. D'autres comme Hikima, de Mohéli, se disent dépassés par la situation : « qu'est ce que je vais faire à Mohéli sans mes bagages ? Et comment j e vais vivre à Ngazidja en attendant mes colis ? » Se demande-t-elle. Les responsables de la compagnie ont tenté de rassurer leurs clients mais, apparemment, rien n'y fit La compagnie se serait engagée à commencer à faire venir les colis et bagages à partir de jeudi prochain. Mais les passagers exigeaient des garanties, une demande qui, selon l'un d'eux, n'auraient pas été satisfaite. Et ils ont fini par se présenter devant le parquet de Moroni pour porter plainte.
Ces dernières semaines, la compagnie connaît des difficultés d'ordre technique, selon les responsables. L'un de ses appareils, dit-on, a des soucis mécaniques ; ce qui aurait sérieusement perturbé les plans de vols de la compagnie. Les annulations de vols, des décalages des départs et suppressions des réservations ou des billets seraient devenus les l ots quotidiens des clients de la compagnie. Des clients attendraient depuis plusieurs jours, la date de leur retour via Mayotte ou ailleurs, en vain.Ils ignorent quand ce désagrément de plus en plus « insupportable »va prendre fin.albalad
comme la Meck, » a renchéri Aminata, les larmes aux yeux. Presque tous ces passagers sont des commerçants qui auraient contracté des crédits à la Meck et partis en Tanzanie pour faire des affaires, comme tous les ans à pareille période, dans le but d'écouler leurs marchandises, au cours de ce mois de ramadan. « Qu'allons nous faire maintenant, » s'interroge Moinafatima Ali, très inquiète. D'autres comme Hikima, de Mohéli, se disent dépassés par la situation : « qu'est ce que je vais faire à Mohéli sans mes bagages ? Et comment j e vais vivre à Ngazidja en attendant mes colis ? » Se demande-t-elle. Les responsables de la compagnie ont tenté de rassurer leurs clients mais, apparemment, rien n'y fit La compagnie se serait engagée à commencer à faire venir les colis et bagages à partir de jeudi prochain. Mais les passagers exigeaient des garanties, une demande qui, selon l'un d'eux, n'auraient pas été satisfaite. Et ils ont fini par se présenter devant le parquet de Moroni pour porter plainte.
Ces dernières semaines, la compagnie connaît des difficultés d'ordre technique, selon les responsables. L'un de ses appareils, dit-on, a des soucis mécaniques ; ce qui aurait sérieusement perturbé les plans de vols de la compagnie. Les annulations de vols, des décalages des départs et suppressions des réservations ou des billets seraient devenus les l ots quotidiens des clients de la compagnie. Des clients attendraient depuis plusieurs jours, la date de leur retour via Mayotte ou ailleurs, en vain.Ils ignorent quand ce désagrément de plus en plus « insupportable »va prendre fin.albalad
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