La chambre d'accusation de la cour d'appel de Moroni s'est réunie samedi 13 août pour délibérer sur les appels interjetés, cont...
La chambre d'accusation de la cour d'appel de Moroni s'est réunie samedi 13 août pour délibérer sur les appels interjetés, contre l'ordonnance du juge d'instruction rejetant la mise en liberté provisoire sollicitée par les avocats de l'ancien directeur général de la Société nationale des postes et services financiers, Ibrahim Abdallah, et celle de mise en liberté sous caution rendue par le juge d'instruction pour l'informaticien.
A l'issu de ce délibéré, la chambre d'accusation a infirmé ces ordonnances du juge d'instruction, a ordonné la mise en liberté provisoire à l'ancien patron de la Snpsf et à Mohamed Elamine, ancien agent comptable de cette institution financière. Elle a rejeté la demande de mise en liberté sous caution de l'informaticien. Selon Me Issa Mouhoutoir, un des avocats, cette mise en liberté provisoire est assortie d'une mesure de contrôle judiciaire qui consiste, pour Ibrahim Abdallah, de se rendre devant le juge d'instruction tous les samedis pour pointer.
Il lui est interdit de quitter le territoire national sans l'autorisation du juge d'instruction et de se rendre à son ancien lieu de travail. A son tour, Me Mihidhoiri Mohamed Abidi Ali a ajouté que les moyens qu'ils ont invoqués sont "les moyens visant à contester l'ordonnance du juge d'instruction rejetant la mise en liberté de notre client. Pour contester cela, il fallait que nous examinions les motifs que le juge d'instruction a invoqués afin de maintenir Ibrahim Abdallah en prison. Il avait considéré qu'il devait maintenir notre client en prison car sa mise en liberté entrainerait un risque de concertation frauduleuse avec le directeur administratif et financier".
Et à l'avocat de poursuivre "c'était cela la motivation qui figurait dans l'ordonnance du juge d'instruction rejetant la mise en liberté de notre client. Nous avons attaqué cette motivation devant la chambre d'accusation de la cour d'appel, l'argument que nous avons utilisé et de bon sens à savoir, le motif utilisé par le juge pour maintenir notre client en prison, justement un motif que le juge devait utiliser pour le mettre en liberté sous contrôle judiciaire".
Quant à Me Ahamada Mohamed Baco, avocat assurant les intérêts de la Snpsf, il a déclaré que "nous, partie civile, n'avons pas de commentaire à faire. Il s'agit d'une décision de justice, nous la respectons". Par contre l'infirmation des ordonnances de mise en liberté sous caution des autres prévenus, "nous sommes satisfaits, que la chambre d'accusation ait rejeté les demandes interjetées par leur conseil, nous nous félicitons car les intérêts de la partie civile seront bel et bien protégés et nous pensons que d'ici peu, la vérité éclatera", ajoute-t-il.
Mariata Moussa: alwatwan
A l'issu de ce délibéré, la chambre d'accusation a infirmé ces ordonnances du juge d'instruction, a ordonné la mise en liberté provisoire à l'ancien patron de la Snpsf et à Mohamed Elamine, ancien agent comptable de cette institution financière. Elle a rejeté la demande de mise en liberté sous caution de l'informaticien. Selon Me Issa Mouhoutoir, un des avocats, cette mise en liberté provisoire est assortie d'une mesure de contrôle judiciaire qui consiste, pour Ibrahim Abdallah, de se rendre devant le juge d'instruction tous les samedis pour pointer.
Il lui est interdit de quitter le territoire national sans l'autorisation du juge d'instruction et de se rendre à son ancien lieu de travail. A son tour, Me Mihidhoiri Mohamed Abidi Ali a ajouté que les moyens qu'ils ont invoqués sont "les moyens visant à contester l'ordonnance du juge d'instruction rejetant la mise en liberté de notre client. Pour contester cela, il fallait que nous examinions les motifs que le juge d'instruction a invoqués afin de maintenir Ibrahim Abdallah en prison. Il avait considéré qu'il devait maintenir notre client en prison car sa mise en liberté entrainerait un risque de concertation frauduleuse avec le directeur administratif et financier".
Et à l'avocat de poursuivre "c'était cela la motivation qui figurait dans l'ordonnance du juge d'instruction rejetant la mise en liberté de notre client. Nous avons attaqué cette motivation devant la chambre d'accusation de la cour d'appel, l'argument que nous avons utilisé et de bon sens à savoir, le motif utilisé par le juge pour maintenir notre client en prison, justement un motif que le juge devait utiliser pour le mettre en liberté sous contrôle judiciaire".
Quant à Me Ahamada Mohamed Baco, avocat assurant les intérêts de la Snpsf, il a déclaré que "nous, partie civile, n'avons pas de commentaire à faire. Il s'agit d'une décision de justice, nous la respectons". Par contre l'infirmation des ordonnances de mise en liberté sous caution des autres prévenus, "nous sommes satisfaits, que la chambre d'accusation ait rejeté les demandes interjetées par leur conseil, nous nous félicitons car les intérêts de la partie civile seront bel et bien protégés et nous pensons que d'ici peu, la vérité éclatera", ajoute-t-il.
Mariata Moussa: alwatwan
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