Ils s’appelaient Abdou ou Hafifa. Ils étaient heureux de retrouver leur famille en cette période bénie du Ramadan. Le drame s’est produit ...
Ils s’appelaient Abdou ou Hafifa. Ils étaient heureux de retrouver leur famille en cette période bénie du Ramadan.
Le drame s’est produit lundi soir, après l’avion, c’est le bateau que la mer a englouti. Plusieurs questions viennent à l’esprit. Combien étaient-ils réellement sur ce bateau ? Pourquoi un aussi grand nombre ? Pourquoi n’y avait-il personne à la Capitainerie pour répondre au SOS ? Qui a dirigé les secours ? Pourquoi a-t-il fallut attendre aussi longtemps pour organiser le sauvetage ?
Pourquoi les médias ne furent-ils prévenus que 12 heures après le drame ?
Les hôpitaux étant démunis de matériel, les médecins non payés ont dû faire face à l’afflux de blessés. Qu’un hommage leur soit ici rendu, ainsi qu’au Croissant Rouge et aux pêcheurs qui, tous, mirent leur foi au service des naufragés face à un État plus préoccupé à s’enrichir qu’à servir son peuple.
Puisque les caisses de l’État ne sont pas vides (selon les dires même de l’ex-président), pourquoi ne pas créer des services d’urgence ?
Il est vrai que dans ce cas, il faudrait refaire les routes, investir dans du matériel, apprendre les gestes qui sauvent, autant d’actions qui ne rapportent pas de bénéfices à la classe politique.
Un cercueil volant baptisé avion, une boutre surchargée, l’image véhiculée est à l’exemple des dirigeants : toujours plus de profit quel que soit le coût humain. Pauvres Comores ! Pauvres Anjouanais, victimes expiatoires d’un régime corrompu. Quel avenir pour nos enfants !source:lequotidien
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