Dans le cadre de l'enquête ouverte suie au naufrage du bateau Madjriha pour déterminer les responsabilités de cet accident, des sanction...
Dans le cadre de l'enquête ouverte suie au naufrage du bateau Madjriha pour déterminer les responsabilités de cet accident, des sanctions ont été prises contre des responsables au port de Moroni.
Miradji Abdou Saher, président et directeur général de l'autorité portuaire des Comores(Apc), Bacha Chefou, commandant du port et Abdoulhamed Mouhoussoune, directeur général des affaires maritimes, ont été suspendus de leurs fonctions par une note du ministre en charge des Transports en date du 13 aout dernier. La note du ministre Rastami Mouhiddine n'a pas fait mention des motifs de ces sanctions disciplinaires à l'encontre de ces trois responsables de la navigation maritime comorienne.
Selon un responsable au ministère en charge des Transports, le ministre de tutelle, tenant compte des premiers éléments de l'enquête qui auraient révélé des «négligences et dysfonctionnements graves» a voulu prendre les sanctions qui « s'imposent ». Pour punir ceux qui seraient «coupables ou complices » de négligences ou de dysfonctionnement « ayant causé » l a perte des vies humaines.
Ce n'est que l e début, « l es sanctions vont continuer à tomber, parce que dans cette affaire, il y a une chaine de responsabilités à desceller, » a soutenu un fonctionnaire du ministère des Transports.
Au niveau de l'enquête judicaire, les premières investigations de la brigade judicaires de la gendarmerie ont été bouclées, cinq personnes sont, selon Soilihi Mahamoud, procureur de la République,placées en détention préventive et six autres placées sous contrôle judiciaire.
LE PARQUET DE MORONI AVAIT OUVERT UNE ENQUÊTE POUR« HOMICIDE INVOLONTAIRE ET NON ASSISTANCE À PERSONNE EN DANGER
Le parquet a saisi le juge d'instruction pour plus d'investigations et ce dernier vient d'envoyer une commission rogatoire à la gendarmerie pour demander des enquêtes complémentaires.
Rappelons qu'après le naufrage du bateau Madjriha, le parquet de Moroni avait ouvert une enquête pour « homicide involontaire et non assistance à personne en danger » et plusieurs personnes avaient été entendues par l a gendarmerie et placées en garde à vue. Mais l'armateur du bateau, qui se trouvait à Anjouan, au moment du drame, n'a pas pu être entendu par l es gendarmes en charge de l'enquête.
Le procureur général d'Anjouan aurait, selon le procureur de la République de Moroni, refusé de le livrer à la justice de Moroni, «prétextant » que la justice d'Anjouan a, elle aussi, ouvert une enquête sur le sujet. Ce qui a, quelque peu, agacé Soilihi Mahamoud qui n'a pas caché son incompréhension devant cette décision des autorités judicaires anjouanaises: «comment peut-on ouvrir une enquête pour une personne en dehors des autres prévenus et loin du lieu où se sont déroulés les faits,» s'est demandé le procureur de la république à Moroni.
MMADIMOINDJIE: albalad
Selon un responsable au ministère en charge des Transports, le ministre de tutelle, tenant compte des premiers éléments de l'enquête qui auraient révélé des «négligences et dysfonctionnements graves» a voulu prendre les sanctions qui « s'imposent ». Pour punir ceux qui seraient «coupables ou complices » de négligences ou de dysfonctionnement « ayant causé » l a perte des vies humaines.
Ce n'est que l e début, « l es sanctions vont continuer à tomber, parce que dans cette affaire, il y a une chaine de responsabilités à desceller, » a soutenu un fonctionnaire du ministère des Transports.
Au niveau de l'enquête judicaire, les premières investigations de la brigade judicaires de la gendarmerie ont été bouclées, cinq personnes sont, selon Soilihi Mahamoud, procureur de la République,placées en détention préventive et six autres placées sous contrôle judiciaire.
LE PARQUET DE MORONI AVAIT OUVERT UNE ENQUÊTE POUR« HOMICIDE INVOLONTAIRE ET NON ASSISTANCE À PERSONNE EN DANGER
Le parquet a saisi le juge d'instruction pour plus d'investigations et ce dernier vient d'envoyer une commission rogatoire à la gendarmerie pour demander des enquêtes complémentaires.
Rappelons qu'après le naufrage du bateau Madjriha, le parquet de Moroni avait ouvert une enquête pour « homicide involontaire et non assistance à personne en danger » et plusieurs personnes avaient été entendues par l a gendarmerie et placées en garde à vue. Mais l'armateur du bateau, qui se trouvait à Anjouan, au moment du drame, n'a pas pu être entendu par l es gendarmes en charge de l'enquête.
Le procureur général d'Anjouan aurait, selon le procureur de la République de Moroni, refusé de le livrer à la justice de Moroni, «prétextant » que la justice d'Anjouan a, elle aussi, ouvert une enquête sur le sujet. Ce qui a, quelque peu, agacé Soilihi Mahamoud qui n'a pas caché son incompréhension devant cette décision des autorités judicaires anjouanaises: «comment peut-on ouvrir une enquête pour une personne en dehors des autres prévenus et loin du lieu où se sont déroulés les faits,» s'est demandé le procureur de la république à Moroni.
MMADIMOINDJIE: albalad
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