Le FC Barcelone a remporté la nuit dernière sa 10ème Supercoupe aux dépens de son rival de toujours : le Real Madrid (3-2). Au cours d’un ...
Le FC Barcelone a remporté la nuit dernière sa 10ème Supercoupe aux dépens de son rival de toujours : le Real Madrid (3-2). Au cours d’un match prolifique, le Barça a su trouver les ressources physiques pour éviter les prolongations. Mais la mauvaise image du match se trouvait en dehors du rectangle vert.
"Un jour, ça va vraiment mal finir"
Une nouvelle fois, il y a eu beaucoup de spectacle et d’émotion entre le FC Barcelone et le Real Madrid (3-2), mercredi en finale retour de la Supercoupe d'Espagne. Malheureusement, une nouvelle fois encore, les débats se sont terminés en pugilat. Inquiétant ?
Les Madrilènes ont donné une triste image de leur club mercredi soir. Ils n’ont même pas assisté à la remise de la Supercoupe d’Espagne, remportée à leurs dépens par le FC Barcelone. Est-ce la frustration ou peut-être la colère ? Ou encore l’amère sensation que ce Barça-là est tout simplement plus fort qu’eux ? Hier soir, dans une chaleur étouffante, les Madrilènes ont dépassé les bornes. Ils ont, une nouvelle fois, complètement craqué mentalement. Quel dommage. Quel gâchis, car les Merengue, dans le sillage d’un excellent et appliqué Benzema, ont plutôt bien manœuvré des Barcelonais pas encore au top physiquement. Mais leur prestation a été ternie par les mauvais gestes. Une nouvelle fois Pepe a essuyé ses crampons partout où il pouvait. Marcelo, lui, a pété un plomb et que dire des réactions madrilènes tout au long de la rencontre. A chaque coup de sifflet de l’arbitre, ils n’ont cessé de geindre et de se plaindre. Pourquoi ? Pourquoi ne se concentrent-ils pas sur leur jeu, tout simplement ?
José Mourinho a t-il raison de s’abaisser à ce niveau-là ? Pourquoi ce désir de chercher la bagarre et de dresser des joueurs prêts à tout et surtout à n’importe quoi pour gagner ? Ils valent tous beaucoup plus que ça, Mou, comme ses petits soldats. Hier, après l’attentat de Marcelo sur Cesc, et pendant que les deux équipes en venaient aux mains, le Special One a asséné un coup à "Tito" Vilanova, l’adjoint de Pep Guardiola. En conférence de presse, le Mou a fait le malin, du genre, je ne vois absolument pas de quoi vous parlez. " Pito, Pico, je ne sais pas quoi, je ne le connais pas, je ne sais pas qui c’est. Moi, je lui ai mis une baffe ? Non, mais, n’importe quoi… Je ne me souviens pas. J’ai trouvé mon équipe formidable, elle a eu une attitude, parfaite tout au long de ses deux matchs de Supercopa. Je n’ai rien à ajouter."
Dans les couloirs du Camp Nou, les Barcelonais, unis comme jamais, comme si les agressions de Marcelo et de Mourinho étaient les deux énormes gouttes qui avaient fait déborder leur vase, ont dit basta. "Il faut que tout ça s’arrête, parce qu’un jour, ça va vraiment mal finir", a d’abord lancé Pep Guardiola. Quelques minutes plus tard, Gerard Piqué a lancé une bombe qui devrait faire couler beaucoup d’encre en Espagne: "Mourinho est en train de pourrir le football espagnol. Quel est son intérêt ? Je ne comprends pas…" Xavi, lui, considère que le "Real ne sait donner que des coups sur le terrain. Le geste de Marcelo, c’est du n’importe quoi, parce qu’il le fait pour faire mal, pour blesser Cesc. C’est pathétique." D’ici le prochain Clasico, Madrilènes et Barcelonais, c’est une rumeur, pourraient s’asseoir à une même table pour tenter d’aplanir leurs différends.
Hier, la journée a été particulièrement douloureuse au pays des champions du monde. Après l’annonce de la grève des joueurs, et un week-end prochain sans football, cette finale de la Supercoupe, pourrait laisser des traces indélébiles. Xavi, Piqué, Pedro ou Villa n’arrivent plus à trouver d’excuses à leurs coéquipiers de la Roja. En face, Sergio Ramos et Iker Casillas, ont encore déclaré hier que les Barcelonais étaient des chochottes qui s’écroulaient au moindre contact. Ambiance... Et c’est dans ce climat explosif que Pep Guardiola est entré dans l’histoire, hier. Il a égalé le record de Johann Cruyff en remportant son onzième titre d’entraîneur au FC Barcelone. Dès le 26 août, il pourrait même dépassé son maître, s’il remporte la Supercoupe d’Europe contre le FC Porto…
ALEXANDRE JUILLARD (à Barcelone)
Journaliste indépendant, spécialiste du football latino-américain, Alexandre Juillard a passé presque sept ans sur les bords du Rio de la Plata, à Buenos Aires, dans la ville où le football coule dans les veines de tous ses habitants. Réalisateur, il a écrit une biographie sur Diego Maradona, "un magicien mais aussi la plus grande gueule que le football a mis au monde", dit-il.Eurosport
Les Madrilènes ont donné une triste image de leur club mercredi soir. Ils n’ont même pas assisté à la remise de la Supercoupe d’Espagne, remportée à leurs dépens par le FC Barcelone. Est-ce la frustration ou peut-être la colère ? Ou encore l’amère sensation que ce Barça-là est tout simplement plus fort qu’eux ? Hier soir, dans une chaleur étouffante, les Madrilènes ont dépassé les bornes. Ils ont, une nouvelle fois, complètement craqué mentalement. Quel dommage. Quel gâchis, car les Merengue, dans le sillage d’un excellent et appliqué Benzema, ont plutôt bien manœuvré des Barcelonais pas encore au top physiquement. Mais leur prestation a été ternie par les mauvais gestes. Une nouvelle fois Pepe a essuyé ses crampons partout où il pouvait. Marcelo, lui, a pété un plomb et que dire des réactions madrilènes tout au long de la rencontre. A chaque coup de sifflet de l’arbitre, ils n’ont cessé de geindre et de se plaindre. Pourquoi ? Pourquoi ne se concentrent-ils pas sur leur jeu, tout simplement ?
José Mourinho a t-il raison de s’abaisser à ce niveau-là ? Pourquoi ce désir de chercher la bagarre et de dresser des joueurs prêts à tout et surtout à n’importe quoi pour gagner ? Ils valent tous beaucoup plus que ça, Mou, comme ses petits soldats. Hier, après l’attentat de Marcelo sur Cesc, et pendant que les deux équipes en venaient aux mains, le Special One a asséné un coup à "Tito" Vilanova, l’adjoint de Pep Guardiola. En conférence de presse, le Mou a fait le malin, du genre, je ne vois absolument pas de quoi vous parlez. " Pito, Pico, je ne sais pas quoi, je ne le connais pas, je ne sais pas qui c’est. Moi, je lui ai mis une baffe ? Non, mais, n’importe quoi… Je ne me souviens pas. J’ai trouvé mon équipe formidable, elle a eu une attitude, parfaite tout au long de ses deux matchs de Supercopa. Je n’ai rien à ajouter."
Dans les couloirs du Camp Nou, les Barcelonais, unis comme jamais, comme si les agressions de Marcelo et de Mourinho étaient les deux énormes gouttes qui avaient fait déborder leur vase, ont dit basta. "Il faut que tout ça s’arrête, parce qu’un jour, ça va vraiment mal finir", a d’abord lancé Pep Guardiola. Quelques minutes plus tard, Gerard Piqué a lancé une bombe qui devrait faire couler beaucoup d’encre en Espagne: "Mourinho est en train de pourrir le football espagnol. Quel est son intérêt ? Je ne comprends pas…" Xavi, lui, considère que le "Real ne sait donner que des coups sur le terrain. Le geste de Marcelo, c’est du n’importe quoi, parce qu’il le fait pour faire mal, pour blesser Cesc. C’est pathétique." D’ici le prochain Clasico, Madrilènes et Barcelonais, c’est une rumeur, pourraient s’asseoir à une même table pour tenter d’aplanir leurs différends.
Hier, la journée a été particulièrement douloureuse au pays des champions du monde. Après l’annonce de la grève des joueurs, et un week-end prochain sans football, cette finale de la Supercoupe, pourrait laisser des traces indélébiles. Xavi, Piqué, Pedro ou Villa n’arrivent plus à trouver d’excuses à leurs coéquipiers de la Roja. En face, Sergio Ramos et Iker Casillas, ont encore déclaré hier que les Barcelonais étaient des chochottes qui s’écroulaient au moindre contact. Ambiance... Et c’est dans ce climat explosif que Pep Guardiola est entré dans l’histoire, hier. Il a égalé le record de Johann Cruyff en remportant son onzième titre d’entraîneur au FC Barcelone. Dès le 26 août, il pourrait même dépassé son maître, s’il remporte la Supercoupe d’Europe contre le FC Porto…
ALEXANDRE JUILLARD (à Barcelone)
Journaliste indépendant, spécialiste du football latino-américain, Alexandre Juillard a passé presque sept ans sur les bords du Rio de la Plata, à Buenos Aires, dans la ville où le football coule dans les veines de tous ses habitants. Réalisateur, il a écrit une biographie sur Diego Maradona, "un magicien mais aussi la plus grande gueule que le football a mis au monde", dit-il.Eurosport
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