Un hommage national est rendu aujourd’hui à Facrou Housseini-Ali. Le militaire tué en Afghanistan sera inhumé demain à Ermont, où vit sa ...
Un hommage national est rendu aujourd’hui à Facrou Housseini-Ali. Le militaire tué en Afghanistan sera inhumé demain à Ermont, où vit sa famille.
Facrou Housseini-Ali est mort jeudi dernier en Afghanistan. |
Facrou Housseini-Ali avait 32 ans. Caporal-chef au 19e régiment du génie de Besançon, le jeune homme tué en Afghanistan jeudi dernier sera inhumé demain après-midi à Ermont. C’est en effet dans le Val-d’Oise que le militaire habitait avec sa famille lorsqu’il n’était pas mobilisé. Une prière mortuaire est prévue à la mosquée à partir de 14h30, au lendemain de la cérémonie des honneurs militaires célébrée aujourd’hui dans son régiment puis aux Invalides, à Paris.
Le corps de ce père de deux enfants de 1 an et 7 ans a été rapatrié hier.
Né aux Comores, Facrou Housseini-Ali n’avait que 21 ans quand il a choisi l’armée de terre française. Il s’est engagé initialement pour trois ans au 19e RG, où il a été affecté à la 1re compagnie de combat à l’issue de sa période de formation. Engagé en Guyane l’année suivante, il est parti ensuite en mission en Côte d’Ivoire et au Kosovo à plusieurs reprises. Après dix années de service, il avait été déployé en Afghanistan le 13 juin. Près de deux mois plus tard, le sous-officier a été tué par l’explosion d’une mine artisanale lors du déplacement d’un convoi. Quatre autres soldats ont été blessés.Décrit par ses pairs comme un « militaire ayant le goût de l’effort, enthousiaste, rigoureux et bon camarade », le caporal-chef Housseini-Ali était titulaire de la médaille d’outre-mer agrafe Côte d’Ivoire, de la médaille d’argent de la défense nationale, du titre de la reconnaissance de la nation, de la médaille commémorative française pour l’ex-Yougoslavie et de la médaille Otan « non-article 5 ». Lorsqu’il n’était pas en mission, Facrou Housseini-Ali venait retrouver ses proches à Ermont. Ses parents et sa sœur notamment vivent près de l’école Delacroix, non loin du quartier des Chênes.
Le Parisien
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