Le bateau de transport Madjiriha, enregistrant 93 passagers et 12 membres de l’équipage, à destination d’Anjouan, a fait naufrage aux env...
Le bateau de transport Madjiriha, enregistrant 93 passagers et 12 membres de l’équipage, à destination d’Anjouan, a fait naufrage aux environs du village de Sima Ya Mboini en Grande-comore, dans la nuit du lundi au mardi. Le colonel Mouigni Daho, déclare aux environs de 12 heures : « nous avons pu sauver que 61 personnes, mais nous ignorons si chiffre des passagers avancé par les armateurs est exact, alors je ne peux pour l’instant affirmer un nombre précis des victimes ».
A l’hôpital El-Marouf de Moroni, « 23 corps ont été transportés pour être admis à la morgue, dont 10 adultes et 13 enfants », affirme une heure plus tard le commandant Tackffine, signalant au passage que « dans le village de Dzahadjou, les habitants ont repêchés 9 autres corps, qui n’ont pas encore été récupérés ».
Plus le temps passe, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter et il n’y a pas à proprement parler de document à bord ou à quai qui peuvent attester le chiffre exact des passagers.
Selon des témoins, présents au port de Moroni le soir du départ, « des passagers en attente d’autres embarcations comme le bateau « ville de sima » en retard, ont été autorisés à monter » et certains parlent de « plus d’une centaine de personnes à bord » et indexent « la surcharge comme la cause de l’accident. »
Information confirmée par le témoignage de Ali Abdou Moussa, rescapé, originaire de Moya à Anjouan, admis à l’hôpital de Foumbouni. Selon lui « le bateau a eu une pane de moteur aux environs de deux heures du matin, et le deuxième moteur s’est arrêté également. La capitainerie du port a été alertée, mais aucun secours n’est venu. Le bateau a dérivé et a cogné une roche puis chaviré. Certains parmi les passagers sont coincés dans la cale. Nous avons alerté les autorités en rejoignant les côtes à la nage. C’est à 8 heures du matin que les secours ont commencé » .
Ce bateau qui avait transporté la veille des passagers en provenance d’Anjouan, a connu «des avaries de moteurs, qui n’avaient pas été réparés », affirme un des passagers.
Ces voyages moins chers ont été interdits par le ministère des transports, puisque les embarcations ne répondent aux normes de sécurité, mais sont finalement tolérés.
Aux environs de 14 heures, Ali Hassan, membre du Croissant rouge comorien affirme, « pour l’instant, 38 corps de victimes ont été repêchés. Une soixantaine de survivants sont répartis aux hôpitaux de Ouzioini et Foumbouni. D’autres corps sont prisonniers dans le bateau qui s’est retourné. Nous sommes en attente d’une vedette de sauvetage qui transporte d’autres corps encore. C’est terrible cet accident. Dans l’immédiat, nous faisons les tours des hôpitaux pu distribuer des vivres ».
Le procureur de la république Soilih Mahmoud, déclare quelques minutes plus tard devant la presse, que « 50 corps ont été repêchés pour l’instant. Des corps restent encore coincés dans le bateau sous l’eau et seront récupérés, dès que houle cesse d'être plus forte ».alwatwan
A l’hôpital El-Marouf de Moroni, « 23 corps ont été transportés pour être admis à la morgue, dont 10 adultes et 13 enfants », affirme une heure plus tard le commandant Tackffine, signalant au passage que « dans le village de Dzahadjou, les habitants ont repêchés 9 autres corps, qui n’ont pas encore été récupérés ».
Plus le temps passe, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter et il n’y a pas à proprement parler de document à bord ou à quai qui peuvent attester le chiffre exact des passagers.
Selon des témoins, présents au port de Moroni le soir du départ, « des passagers en attente d’autres embarcations comme le bateau « ville de sima » en retard, ont été autorisés à monter » et certains parlent de « plus d’une centaine de personnes à bord » et indexent « la surcharge comme la cause de l’accident. »
Information confirmée par le témoignage de Ali Abdou Moussa, rescapé, originaire de Moya à Anjouan, admis à l’hôpital de Foumbouni. Selon lui « le bateau a eu une pane de moteur aux environs de deux heures du matin, et le deuxième moteur s’est arrêté également. La capitainerie du port a été alertée, mais aucun secours n’est venu. Le bateau a dérivé et a cogné une roche puis chaviré. Certains parmi les passagers sont coincés dans la cale. Nous avons alerté les autorités en rejoignant les côtes à la nage. C’est à 8 heures du matin que les secours ont commencé » .
Ce bateau qui avait transporté la veille des passagers en provenance d’Anjouan, a connu «des avaries de moteurs, qui n’avaient pas été réparés », affirme un des passagers.
Ces voyages moins chers ont été interdits par le ministère des transports, puisque les embarcations ne répondent aux normes de sécurité, mais sont finalement tolérés.
Aux environs de 14 heures, Ali Hassan, membre du Croissant rouge comorien affirme, « pour l’instant, 38 corps de victimes ont été repêchés. Une soixantaine de survivants sont répartis aux hôpitaux de Ouzioini et Foumbouni. D’autres corps sont prisonniers dans le bateau qui s’est retourné. Nous sommes en attente d’une vedette de sauvetage qui transporte d’autres corps encore. C’est terrible cet accident. Dans l’immédiat, nous faisons les tours des hôpitaux pu distribuer des vivres ».
Le procureur de la république Soilih Mahmoud, déclare quelques minutes plus tard devant la presse, que « 50 corps ont été repêchés pour l’instant. Des corps restent encore coincés dans le bateau sous l’eau et seront récupérés, dès que houle cesse d'être plus forte ».alwatwan
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