Suite au naufrage du boutre Madjiriha au large de la Grande Comore durant la nuit du lundi 8 au mardi 9, le gouvernement comorien a décrét...
Suite au naufrage du boutre Madjiriha au large de la Grande Comore durant la nuit du lundi 8 au mardi 9, le gouvernement comorien a décrété trois jours de deuil national. A la Réunion, ce drame touche l’ensemble de la communauté comorienne et nombreux sont ceux qui veulent monter au créneau pour dénoncer le manque d’entretien de certaines embarcations maritimes.
Près de 72 heures après le terrible naufrage d’un boutre qui a coûté la vie à plus de cinquante personnes dont de nombreux enfants, la communauté comorienne est en deuil. Le pays pleure ses morts et à la Réunion aussi ce naufrage laisse place à la tristesse.
Autre sentiment généralisé : la colère. Selon les premières réactions recueillies sur l’île, le manque d’entretien de nombreuses embarcations met en péril de nombreuses vies, au quotidien. "C’est un drame national qui affecte tous les Comoriens mais on pouvait s’y attendre car il suffit de regarder l’état des boutres qui relient les îles pour se rendre compte que c’est vraiment l’anarchie totale" dénonce Saïd Larifou. Avant d’ajouter : "nous osons espérer que cette fois, les autorités vont prendre leurs responsabilités".
Bien qu’il ne s’agisse pas d’embarcations clandestines, la problématique du manque de sécurité est la même. A l’heure actuelle, le bilan provisoire fait état de 67 morts dont des enfants.
A l’heure actuelle, il reste peu d’espoir de retrouver des voyageurs vivants. Les autorités comoriennes ont certifié que les actes de négligence s’ils sont avérés seront punis. Rescapé, le capitaine du boutre sera entendu par les forces de l’ordre. Son témoignage devrait permettre d’éclaircir les circonstances de ce drame.Linfo.re
Près de 72 heures après le terrible naufrage d’un boutre qui a coûté la vie à plus de cinquante personnes dont de nombreux enfants, la communauté comorienne est en deuil. Le pays pleure ses morts et à la Réunion aussi ce naufrage laisse place à la tristesse.
Autre sentiment généralisé : la colère. Selon les premières réactions recueillies sur l’île, le manque d’entretien de nombreuses embarcations met en péril de nombreuses vies, au quotidien. "C’est un drame national qui affecte tous les Comoriens mais on pouvait s’y attendre car il suffit de regarder l’état des boutres qui relient les îles pour se rendre compte que c’est vraiment l’anarchie totale" dénonce Saïd Larifou. Avant d’ajouter : "nous osons espérer que cette fois, les autorités vont prendre leurs responsabilités".
Bien qu’il ne s’agisse pas d’embarcations clandestines, la problématique du manque de sécurité est la même. A l’heure actuelle, le bilan provisoire fait état de 67 morts dont des enfants.
A l’heure actuelle, il reste peu d’espoir de retrouver des voyageurs vivants. Les autorités comoriennes ont certifié que les actes de négligence s’ils sont avérés seront punis. Rescapé, le capitaine du boutre sera entendu par les forces de l’ordre. Son témoignage devrait permettre d’éclaircir les circonstances de ce drame.Linfo.re
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