Le 13 aout dernier, cinq personnes dont le président-directeur général de l’Autorité portuaire des Comores (Apc), Miradji Abdou Saher et ...
Le 13 aout dernier, cinq personnes dont le président-directeur général de l’Autorité portuaire des Comores (Apc), Miradji Abdou Saher et le responsable de la capitainerie, Mohamed Fakihi, ont été placées en détention provisoire pour “homicide involontaire, non-assistance à des personnes en danger et complicité“. L’avocat de l’Apc, Baco Ahamada a déclaré, avant-hier, qu’on pouvait parler “d’erreurs administratives causées par des insuffisances de la structure et des incompétences de certains agents, mais en aucun cas pas de faute grave pouvant conduire à une responsabilité pénale“.
Contacté par Al-watwan, le procureur Soilihi Mahamoud a aussitôt réagi. Selon lui, Baco ne fait que son travail d’avocat : “il est capable de faire passer du sable pour de l’or pour défendre ses clients“. Et de poursuivre : “Ils (Mohamed Fakihi et Miradji Abdou Saher, ndlr) sont arrêtés parce qu’il y a des charges qui pèsent contre eux, ils laissent des bateaux sans papiers et en surcharge circuler librement, il n’y a eu aucun contrôle“. Le procureur qualifie ces actes de “négligences“ et de “laxisme“ dans l’exercice de leurs fonctions.
En effet, plusieurs bateaux sans papiers et ne répondant à aucune norme de sécurité, assurent la liaison inter-îles en toute quiétude. Le Madjiriha n’est peut-être que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. En effet, un autre bateau, le Djabal, en provenance de Dar-es-salam, a dérivé, le 15 aout dernier, suite à un déficit de gasoil et un problème de moteur. Le même bateau aurait été sauvé in extremis, pour un problème technique quasi identique, il y a seulement un mois.
Il a fallu attendre le drame du 8 août dernier pour que les interrogations pleuvent sur les défaillances manifestes dans ce secteur des transports maritimes. Il est temps que les autorités compétentes fassent un peu preuve de sérieux et de rigueur ; il y a de la vie de nombreux compatriotes. Plus besoin de cercueils flottants, les contrôles techniques de ces embarcations ne doivent pas être une exception, mais plutôt la règle.
Toyb Ahmed :alwatwan
Contacté par Al-watwan, le procureur Soilihi Mahamoud a aussitôt réagi. Selon lui, Baco ne fait que son travail d’avocat : “il est capable de faire passer du sable pour de l’or pour défendre ses clients“. Et de poursuivre : “Ils (Mohamed Fakihi et Miradji Abdou Saher, ndlr) sont arrêtés parce qu’il y a des charges qui pèsent contre eux, ils laissent des bateaux sans papiers et en surcharge circuler librement, il n’y a eu aucun contrôle“. Le procureur qualifie ces actes de “négligences“ et de “laxisme“ dans l’exercice de leurs fonctions.
En effet, plusieurs bateaux sans papiers et ne répondant à aucune norme de sécurité, assurent la liaison inter-îles en toute quiétude. Le Madjiriha n’est peut-être que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. En effet, un autre bateau, le Djabal, en provenance de Dar-es-salam, a dérivé, le 15 aout dernier, suite à un déficit de gasoil et un problème de moteur. Le même bateau aurait été sauvé in extremis, pour un problème technique quasi identique, il y a seulement un mois.
Il a fallu attendre le drame du 8 août dernier pour que les interrogations pleuvent sur les défaillances manifestes dans ce secteur des transports maritimes. Il est temps que les autorités compétentes fassent un peu preuve de sérieux et de rigueur ; il y a de la vie de nombreux compatriotes. Plus besoin de cercueils flottants, les contrôles techniques de ces embarcations ne doivent pas être une exception, mais plutôt la règle.
Toyb Ahmed :alwatwan
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