Le Comité national d’organisation des Jeux des îles aurait fournit des équipements “incomplets, pas à la taille des joueurs et d’une mauvais...
Le Comité national d’organisation des Jeux des îles aurait fournit des équipements “incomplets, pas à la taille des joueurs et d’une mauvaise qualité”. Des gabarits de 1.80 m se seraient vus proposer des shorts pour poussin. 10 millions de francs avaient réservés à l’achat des équipements. Certains parlent, déjà, de complicités pas très catholiques entre des responsables de la délégation et le fournisseur mauricien contre lequel le Coji “va porter plainte”. Avis à la commission de lutte contre la corruption….
Mahé : de nos envoyés spéciaux.
Le Comité national d’organisation des Jeux des îles (Coji) fait aujourd’hui l’objet de nombreuses critiques après avoir acheté, à Maurice, par le biais de son trésorier Saïd Ali Sultan, des équipements “incomplets, pas à la taille des joueurs et d’une mauvaise qualité“. Tout a commencé le 2 août, jour du départ pour Victoria. Les athlètes comoriens s’inquiétaient de l’absence, notamment, de leurs uniformes sportifs. Mais, le Coji s’était montré rassurant. Le 4 août, l’équipe nationale de football a failli débuter le match d’ouverture sans maillots ni shorts, ses équipements étant bloqués aux douanes de Victoria. Après le dédouanement, une autre surprise attendait les Coelacanthes. Le milieu de terrain Mourade Ali nous a confié : “On m’a donné un short d’un enfant de 12 ans“. Même galère pour les basketteurs. “Je chausse du 43 alors que j’ai eu droità une paire de 39“, regrette Mahamoud Mtsachioi. “Je n’ai jamais vu la marque de ces équipements. Des poussins n’utiliseraient
jamais les ballons qu’on nous a achetés. C’est du n’importe quoi“, s’emporte Karim Osman, coach de la sélection nationale de basket-ball. Sultan, l’homme fort du Coji, tente une explication : “Nous allons porter plainte contre notre fournisseur. Il nous a livrés des matériels qui ne répondent ni aux qualités recommandées ni aux tailles, ni à la quantité“. Pourtant, le Coji avait bien dépêché un de ses responsables à Maurice pour s’assurer de la conformité de sa commande par rapport aux recommandations émises. Franck, puisqu’il s’agit de lui, est aujourd’hui dans le collimateur des instances sportives. Ce sont environ 10 millions de Fc qui ont servi à acquérir les équipements de la délégation comorienne. Y a-t-il eu une complicité entre Franck et le Citizen’s sports, le fournisseur mauricien? Le Coji chercherait à tirer les choses au clair. En cyclisme, la délégation a dû aligner trois coureurs au lieu de quatre, faute de vélos suffisants. C’est Mohamed Aboudou Mbéchezi, patron de la fédération des cyclistes, qui a mis les mains à la poche pour en louer un. Anouwar Ben Ali, haltérophile, a du se faire faire acheter sa tenue sur place. Une impréparation qui en dit long sur le manque de sérieux des instances sportives comoriennes.
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