Dans notre région, le bras de mer entre Anjouan et Mayotte vient de connaître deux nouveaux naufrages. Deux embarcations transportant près d...
Dans notre région, le bras de mer entre Anjouan et Mayotte vient de connaître deux nouveaux naufrages. Deux embarcations transportant près d’une centaine de personnes n’ont pas donné de nouvelles depuis plusieurs jours.
En 1975, les autorités de la République ont créé une situation qui est à l’origine de nombreux drames. Pour aller à Mayotte, les habitants de la Grande Comores, d’Anjouan ou de Moheli doivent être munis d’un visa depuis 1995. Cette contrainte est à l’origine des traversées clandestines en kwassa kwassa, entre Anjouan et Mayotte. Des traversées très risquées pour les passagers. (photo d’archives Imaz Press (...)
« Deux autres drames viennent s’ajouter à celui du naufrage du bateau Madjriha survenu au Sud-Est de la grande Comore dans la nuit du 8 au 9 août 2011, et dont le bilan s’élève à une soixantaine de morts », écrit le blog Wongo.
« 95 autres personnes à bord de deux kwassas (embarcations de fortune) ne donnent pas signe de vie depuis plusieurs jours. D’après le journal Albalad du lundi 22 août 2011, la première embarcation aurait quitté l’île dans la nuit du 8 au 9 août avec, à son bord, 43 personnes, dont 8 enfants à destination de Mayotte. La deuxième embarcation aurait pris le départ le vendredi 12 août, à Vassy, dans la région de Bandrani, avec à son bord 52 personnes, dont 6 enfants ».
« La plupart de ces victimes sont des personnes expulsées illégalement de Mayotte par l’administration française et qui tentent d’y retourner pour rejoindre les leurs, au péril de leur vie », affirme Wongo.Source: témoignages
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