Electricité d’Anjouan, la société de production et de distribution de l’électricité à Ndzuwani, envisage de lancer une grande opération d...
Electricité d’Anjouan, la société de production et de distribution de l’électricité à Ndzuwani, envisage de lancer une grande opération de recouvrement des impayés des factures après le mois de ramadan. L’annonce a été faite samedi dernier à la presse par son patron, Ali Ben Ali : “En ce moment, notre société a plus que jamais besoin d’argent pour ses besoins en carburant.
C’est pour cela qu’après le ramadan, nous irons chercher nos impayés de facture auprès de notre clientèle. Nous lancerons également une grande enquête contre les fraudeurs du courant, il y a aussi de l’argent à percevoir du côté des amendes…”. Appelé à donner une estimation ces arriérés de paiement, le directeur d’Eda a dit “n’avoir pas de chiffres par cœur”. D’où vient ce besoin subit d’argent? Aba explique : “Pendant ce mois de ramadan, la fourniture d’électricité est régulière. Mais c’est grâce à la subvention spéciale du gouvernement, qui est de vingt millions, soit cinq millions par semaine. Cet argent nous a jusqu’ici servi de complément pour nous doter du gas-oil nécessaire pour la fourniture continue du courant. Mais après le mois sacré, l’aide du gouvernement cessera, et il y a de très fortes chances que nous retournions à notre situation d’antan”.
La situation d’antan, c’est avant le ramadan, où la distribution d’électricité était régulièrement interrompue de quatre heures à dix heures du matin, par souci d’économie du gas-oil. Il n’y a cependant pas que de mauvaises nouvelles. Il semble, d’après Aba, qu’au mois de septembre prochain, c’est-à-dire pendant qu’Eda peinera à remplir les vannes des trois groupes de sa centrale thermique, une mission chinoise sera sur place pour “voir comment procéder à l’installation des deux groupes offerts par la Chine”, lesquels croupissent depuis 2009 dans l’entrepôt de Trenani.
Rappelons tout juste qu’Eda, c’est actuellement douze mille clients, seize mille litres de gas-oil quotidiens payés à trois cent quatre-vingt-cinq francs le litre ; c’est aussi deux cent vingt salariés et vingt-trois millions de masse salariale, sur près de cent vingt millions de recettes mensuelles.
Ms
C’est pour cela qu’après le ramadan, nous irons chercher nos impayés de facture auprès de notre clientèle. Nous lancerons également une grande enquête contre les fraudeurs du courant, il y a aussi de l’argent à percevoir du côté des amendes…”. Appelé à donner une estimation ces arriérés de paiement, le directeur d’Eda a dit “n’avoir pas de chiffres par cœur”. D’où vient ce besoin subit d’argent? Aba explique : “Pendant ce mois de ramadan, la fourniture d’électricité est régulière. Mais c’est grâce à la subvention spéciale du gouvernement, qui est de vingt millions, soit cinq millions par semaine. Cet argent nous a jusqu’ici servi de complément pour nous doter du gas-oil nécessaire pour la fourniture continue du courant. Mais après le mois sacré, l’aide du gouvernement cessera, et il y a de très fortes chances que nous retournions à notre situation d’antan”.
La situation d’antan, c’est avant le ramadan, où la distribution d’électricité était régulièrement interrompue de quatre heures à dix heures du matin, par souci d’économie du gas-oil. Il n’y a cependant pas que de mauvaises nouvelles. Il semble, d’après Aba, qu’au mois de septembre prochain, c’est-à-dire pendant qu’Eda peinera à remplir les vannes des trois groupes de sa centrale thermique, une mission chinoise sera sur place pour “voir comment procéder à l’installation des deux groupes offerts par la Chine”, lesquels croupissent depuis 2009 dans l’entrepôt de Trenani.
Rappelons tout juste qu’Eda, c’est actuellement douze mille clients, seize mille litres de gas-oil quotidiens payés à trois cent quatre-vingt-cinq francs le litre ; c’est aussi deux cent vingt salariés et vingt-trois millions de masse salariale, sur près de cent vingt millions de recettes mensuelles.
Ms
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