En ce début du mois de Ramadan, les agriculteurs comoriens peinent à satisfaire la demande croissante en denrées alimentaires. Bananes, man...
En ce début du mois de Ramadan, les agriculteurs comoriens peinent à satisfaire la demande croissante en denrées alimentaires. Bananes, maniocs, patates douces ou taros sont devenus de plus en plus rares sur le marché d’Anjouan. Parallèlement, plusieurs quartiers de Mutsamudu, la principale ville de l’île comorienne, font face à des coupures d’eau depuis près d’une semaine, selon Albalad.
Malgré le jeûne du Ramadan, le marché d’Anjouan ne désemplit pas. Les étals des produits agricoles sont pris d’assaut par les consommateurs qui sont venus faire le plein de leurs paniers. Conséquence : les prix augmentent et le stock ne suffit plus à répondre aux besoins qui vont crescendo.
Albalad relate dans ses lignes une cruelle insuffisance de denrées de première nécessité. D’après le journal, la pénurie serait due à un phénomène de spéculation. De nombreux marchands s’approvisionnent au port, dès l’arrivée des bateaux en provenance de Mohéli, le grenier du pays. " Les gens se bousculent pour acheter les produits en provenance de Mohéli à moindre prix, avant de les revendre à un prix plus élevé ", raconte un consommateur cité par le quotidien comorien.
A Anjouan, le Ramadan rime également avec pénurie d’eau. Depuis près d’une semaine, plusieurs pompes domestiques et communautaires de la ville de Mutsamudu et ses environs sont à sec. Une situation pénible à vivre pour ceux qui observent l’abstinence en particulier. Selon la compagnie d’eau et d’électricité locale, les fréquentes coupures seraient provoquées par des opérations de nettoyage des cuves de réservoirs à la station de pompage.linfo.re
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