Pas de drapeaux français , pas d’hymne national dans les tribunes à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des 8ème jeux des îles pour ...
Pas de drapeaux français, pas d’hymne national dans les tribunes à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des 8ème jeux des îles pour la délégation mahoraise, en tout cas pas sur les images retransmises. Mais un “beau” discours de fraternité et de camaraderie de la part du président Seychellois qui ne convainc personne. Les 80 sportifs mahorais se sont retrouvés à part, regroupés, privés et punis d’avoir voulu demeurer français une nouvelle fois et ce, dans l’indifférence générale. La Marseillaise leur a été interdite tout comme de pouvoir arborer le bleu blanc rouge et comme convenu, personne ne réagit. Le discours de Nicolas Sarkozy de janvier 2010 à Mayotte n’a donc pas trouvé d’écho, au contraire…
source:mayotte-matin
“Il n’existe pas de fraternité entre nous et les Réunionnais” a lancé le député de Mayotte Abdoulatifou Ali à quelques heures de l’ouverture des 8ème jeux des îles aux Seychelles tout en martelant “qu’aucun Mahorais n’aurait dû se rendre sur place pour participer à cette mascarade…”. Et il a sans doute raison au regard de ce qui s’est une nouvelle fois produit sur le terrain de la plus grande compétition sportive de la région rassemblant 5 nations.
Vendredi soir, la cérémonie d’ouverture a battu son plein avec un président seychellois ému et fier comme un bar-tabac d’accueillir la 8ème édition de ce qui constitue désormais une “pantalonnade politique” pour ne pas dire une hypocrisie pour laquelle tout le monde baisse la tête et attend que les problèmes se dissipent d’eux-mêmes. Et oui, l’image est toujours surprenante mais elle est devenue familière.
C’est derrière le drapeau des Jeux et non derrière celui de la France que la délégation de Mayotte est entrée sur le stade. Officiellement donc, les Mahorais ne concurrent pas aux Jeux des Iles sous les couleurs de la France. Une concession, évidemment, très politique accordée par le Comité International des Jeux aux dirigeants comoriens.
Dans un stade Linitié archi comble, les 7 formations sportives se sont ainsi présentées sur la piste, normalement par ordre alphabétique, pour ne froisser personne et ne laisser transpirer aucun signe équivoque qui puisse déclencher un incident diplomatique.
Pourtant, au bout du compte et rangés en rangs d’oignon face à la tribune présidentielle, c’est bel et bien les Comores et Mayotte qui étaient l’un à côté de l’autre, devant même s’écarter pour laisser passer la flamme de la fraternité.
Le drapeau français fut confisqué aux Mahorais, tout comme la Marseillaise et jusqu’aux traditionnels survêtements bleu blanc rouge remplacés par des pyjamas blancs et d’un bleu repris d’une vague équipe de championnat de football. Le RCM aurait pu défiler que tout le monde n’y aurait vu que du feu.
Pendant ce temps, La Réunion fanfaronnait et criait son “fier d’être français”. Pas un officiel, pas un politique, pas un sportif n’eut un mot, un geste pour les Mahorais maîtres du 101ème département, laissant battre un étendard bleu ciel aux couleurs des jeux et du comité olympique figurant le “bâtard et l’apatride”.
Rarement le drapeau tricolore et l’hymne national auront été interdits dans une compétition sportive à travers le monde, pourtant, ce fut une nouvelle fois le cas aux Seychelles où des Français furent privés de leur identité, fierté, de leur champ d’honneur.
Ainsi, à Mayotte, samedi soir à la terrasse d’un café après la rupture du jeune, un haut, un très haut responsable politique de la nouvelle majorité du département se gaussait du président du conseil général Daniel Zaïdani qui avait promis de brandir le drapeau et chanter la Marseillaise dans les tribunes, entouré de la délégation pour marquer le coup : “il n’a pas eu les couilles de le faire. En tout cas, moi je n’ai rien vu ni entendu !”
Personne ne saura en attendant s’il a essayé de faire quoi que ce soit, puisque la retransmission de la cérémonie n’aura rien laissé transparaître, plongeant d’ailleurs les officiels mahorais dans le plus parfait anonymat.
En attendant, pas un mot, pas un communiqué émanant du gouvernement français ne sera venu déplorer cette aberrante ostracisassion. Le discours de Nicolas Sarkozy du 18 janvier 2010 au cours duquel il scandait qu’il ne laisserait “le droit à personne de dire qui était français ou non” semble bien loin aujourd’hui. Car les Comores et le comité d’organisation viennent de confirmer que les Mahorais ne sont pas Français aux yeux de la communauté régionale et internationale. La “liberté” appuyée par le chef de l’État s’est donc résumée à des costumes de pantins bleu et blancs, figurant qu’ils ne sont rien qu’un problème de contestation géographique et politique entre pays.
C’est donc la phrase d’Idriss Mohamed, principal animateur du Comité Maoré, qui l’a emporté. Il l’a lâché quelques jours avant l’ouverture des jeux : “l’Etat ne doit pas accepter que les Comores jouent contre Mayotte lors des Jeux îles de l’Océan indien car cela suppose que nous avons accepté la départementalisation”.
Son pari est donc gagné puisque tout avait été fomenté d’avance comme l’indique Houmed Msaidié, secrétaire général de la Commission de la République des Comores qui explique : “il a été convenu que cette participation des Mahorais serait purement sportive et que ni le drapeau, ni l’hymne national de la France ne devront être de mise”.
La loi Française vient donc d’être dictée par les Comores avec le blanc seing de la France qui n’aura pas levé le petit doigt en tout cas pas le président Sarkozy ni la ministre de l’Ourtre-Mer Marie-Luce Penchard certes occupée par le drame qui s’est joué en Nouvelle-camédonie….
Vendredi soir, la cérémonie d’ouverture a battu son plein avec un président seychellois ému et fier comme un bar-tabac d’accueillir la 8ème édition de ce qui constitue désormais une “pantalonnade politique” pour ne pas dire une hypocrisie pour laquelle tout le monde baisse la tête et attend que les problèmes se dissipent d’eux-mêmes. Et oui, l’image est toujours surprenante mais elle est devenue familière.
C’est derrière le drapeau des Jeux et non derrière celui de la France que la délégation de Mayotte est entrée sur le stade. Officiellement donc, les Mahorais ne concurrent pas aux Jeux des Iles sous les couleurs de la France. Une concession, évidemment, très politique accordée par le Comité International des Jeux aux dirigeants comoriens.
Dans un stade Linitié archi comble, les 7 formations sportives se sont ainsi présentées sur la piste, normalement par ordre alphabétique, pour ne froisser personne et ne laisser transpirer aucun signe équivoque qui puisse déclencher un incident diplomatique.
Pourtant, au bout du compte et rangés en rangs d’oignon face à la tribune présidentielle, c’est bel et bien les Comores et Mayotte qui étaient l’un à côté de l’autre, devant même s’écarter pour laisser passer la flamme de la fraternité.
Le drapeau français fut confisqué aux Mahorais, tout comme la Marseillaise et jusqu’aux traditionnels survêtements bleu blanc rouge remplacés par des pyjamas blancs et d’un bleu repris d’une vague équipe de championnat de football. Le RCM aurait pu défiler que tout le monde n’y aurait vu que du feu.
Pendant ce temps, La Réunion fanfaronnait et criait son “fier d’être français”. Pas un officiel, pas un politique, pas un sportif n’eut un mot, un geste pour les Mahorais maîtres du 101ème département, laissant battre un étendard bleu ciel aux couleurs des jeux et du comité olympique figurant le “bâtard et l’apatride”.
Rarement le drapeau tricolore et l’hymne national auront été interdits dans une compétition sportive à travers le monde, pourtant, ce fut une nouvelle fois le cas aux Seychelles où des Français furent privés de leur identité, fierté, de leur champ d’honneur.
Ainsi, à Mayotte, samedi soir à la terrasse d’un café après la rupture du jeune, un haut, un très haut responsable politique de la nouvelle majorité du département se gaussait du président du conseil général Daniel Zaïdani qui avait promis de brandir le drapeau et chanter la Marseillaise dans les tribunes, entouré de la délégation pour marquer le coup : “il n’a pas eu les couilles de le faire. En tout cas, moi je n’ai rien vu ni entendu !”
Personne ne saura en attendant s’il a essayé de faire quoi que ce soit, puisque la retransmission de la cérémonie n’aura rien laissé transparaître, plongeant d’ailleurs les officiels mahorais dans le plus parfait anonymat.
En attendant, pas un mot, pas un communiqué émanant du gouvernement français ne sera venu déplorer cette aberrante ostracisassion. Le discours de Nicolas Sarkozy du 18 janvier 2010 au cours duquel il scandait qu’il ne laisserait “le droit à personne de dire qui était français ou non” semble bien loin aujourd’hui. Car les Comores et le comité d’organisation viennent de confirmer que les Mahorais ne sont pas Français aux yeux de la communauté régionale et internationale. La “liberté” appuyée par le chef de l’État s’est donc résumée à des costumes de pantins bleu et blancs, figurant qu’ils ne sont rien qu’un problème de contestation géographique et politique entre pays.
C’est donc la phrase d’Idriss Mohamed, principal animateur du Comité Maoré, qui l’a emporté. Il l’a lâché quelques jours avant l’ouverture des jeux : “l’Etat ne doit pas accepter que les Comores jouent contre Mayotte lors des Jeux îles de l’Océan indien car cela suppose que nous avons accepté la départementalisation”.
Son pari est donc gagné puisque tout avait été fomenté d’avance comme l’indique Houmed Msaidié, secrétaire général de la Commission de la République des Comores qui explique : “il a été convenu que cette participation des Mahorais serait purement sportive et que ni le drapeau, ni l’hymne national de la France ne devront être de mise”.
La loi Française vient donc d’être dictée par les Comores avec le blanc seing de la France qui n’aura pas levé le petit doigt en tout cas pas le président Sarkozy ni la ministre de l’Ourtre-Mer Marie-Luce Penchard certes occupée par le drame qui s’est joué en Nouvelle-camédonie….
source:mayotte-matin
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