« Je suis conscient et je mesure les attentes de notre population qui mérite toute notre attention, pour son engagement sans faille dans la...
« Je suis conscient et je mesure les attentes de notre population qui mérite toute notre attention, pour son engagement sans faille dans la lutte qui nous a conduit à ce palais. Toutefois, nous ne pouvons pas distribuer les responsabilités à chacun, comme nous l'aurions fait avec des cadeaux. Nos efforts iront plutôt dans la recherche de solutions globales, pour faciliter l'installation de nouvelles entreprises afin de résorber le chômage, d'autant plus que les recrutements dans notre Fonction Publique a atteint le seuil de saturation depuis longtemps »
C'est ce qu'a déclaré, entre autres, SE Docteur IKILILOU DHOININE, Président de l'Union des Comores, à une délégation de jeunes mohéliens de Fomboni, qu'il a reçue cet après-midi du 12 juillet 2011, au palais de Beit-Salam.
Venus lui adresser leurs félicitations pour son élection et lui réaffirmer leur disponibilité à l'aider durant ce quinquennat, les jeunes de Fomboni ont déclaré au Chef de l'Etat, que sa réussite sera, certes, celle de tous les Comoriens, mais eux en particulier, ils en seront les plus heureux.
« Nous vous soutenons dans votre engagement dans la lutte contre la corruption, le chômage et surtout dans la recherche des solutions pour que la Ma-Mwé puisse assurer la permanence de l'électricité, notamment durant le mois sacré de ramadan » a notamment déclaré M. Tarmidhi, parlant au nom de la délégation.
Le Chef de l'Etat a pour sa part salué l'initiative des jeunes de Fomboni, leur engagement, leur disponibilité et la confiance qu'ils placent en lui.
Abordant la question de l'énergie, le Président IKILILOU a déclaré que celle-ci est devenue une équation insoluble d'autant plus que la Ma-Mwé a bénéficié, en vain, de tous les avantages et de toutes les facilités : exonération et soutiens multiformes, pour l'aider à sortir de la zone rouge. « L'Etat a agi de même à l'égard de nombreuses entreprises, sans que cela ait pu empêcher leur disparition progressive » a-t-il poursuivi.
« Il s'agit pour moi, d'une préoccupation permanente, qui exige des solutions parfois douloureuses mais nécessaires et qui ne peuvent venir que de nous-mêmes » a-t-il conclu.Beit salam
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