D'après un rapport de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le Le Venezuela est plus riche en pétrole que l...
D'après un rapport de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le
Le Venezuela est plus riche en pétrole que l'Arabie saoudite. C'est le rapport annuel de l'Organisation mondiale du pétrole (Opep) qui l'affirme. Ce document indique que le pays dirigé par Hugo Chavez, actuellement à Cuba pour faire soigner son cancer,disposait en fin d'année dernière de 296,50 milliards de barils d'or noir pouvant être exploités, contre 211,2 milliards un an plus tôt. Il surpasse ainsi le royaume saoudien dont les réserves prouvées sont restées stables, à 264,5 milliards.
En janvier dernier, le président Hugo Chavez affirmait déjà être devenu le numéro un du pétrole devant l'Arabie saoudite. Mais jusqu'à présent, les chiffres de l'Opep ne le confirmaient pas car l'organisation n'intégrait pas dans ses calculs le pétrole non conventionnel, c'est-à-dire lourd et extra-lourd, qui fait la richesse du Venezuela. C'est désormais chose faite. La forte hausse des réserves prouvées qui en résulte a été le principal moteur de l'augmentation générale des réserves de l'Opep, qui s'établissent à 1193 milliards de barils (+12,1%).
Mais le point faible du Venezuela réside dans la qualité de son pétrole. Son extraction et raffinage demandent des coûts bien plus élevés que le pétrole léger qui fait la richesse des sous-sols saoudiens. Le Venezuela a plus de difficulté à transformer et rendre commercialisable son or noir. Même s'il dispose de plus de réserve, il reste donc loin derrière l'Arabie saoudite en termes de production (8,16 mbj en 2010 contre 2,85 millions pour le Venezuela) et d'exportation (950.900 mbj contre 751.100 mbj).
D'autres pays membres de l'Opep se sont en revanche illustrés par leur immobilisme. Les réserves de l'Algérie, du Koweït, ou encore des Émirats arabes unis n'ont ainsi pas bougé depuis 2006. Au total, les douze membres de l'organisation contrôlaient à eux seuls 81,3% des réserves prouvées mondiales en 2010 contre 76,9% un an plus tôt.le Figaro
En janvier dernier, le président Hugo Chavez affirmait déjà être devenu le numéro un du pétrole devant l'Arabie saoudite. Mais jusqu'à présent, les chiffres de l'Opep ne le confirmaient pas car l'organisation n'intégrait pas dans ses calculs le pétrole non conventionnel, c'est-à-dire lourd et extra-lourd, qui fait la richesse du Venezuela. C'est désormais chose faite. La forte hausse des réserves prouvées qui en résulte a été le principal moteur de l'augmentation générale des réserves de l'Opep, qui s'établissent à 1193 milliards de barils (+12,1%).
Un pétrole trop lourd
Le Venezuela a toujours milité pour la reconnaissance par l'Opep du potentiel de son bassin de l'Orénoque, situé dans le nord du pays. Cette zone est considérée comme la plus grande réserve d'hydrocarbures du monde. Elle est actuellement exploitée par la compagnie nationale pétrolière Petroleos de Venezuela (PDVSA) et des partenaires étrangers, dont l'italien Eni. Le Venezuela, qui y produit en moyenne 2,3 millions de barils par jours (mbj) selon l'organisation, espère y produire 4,6 mbj en 2020. Vendredi dernier, la compagnie pétrolière italienne ENI a d'ailleurs engagé 2 milliards de dollars dans des projets communs d'exploitation et de raffinage avec PDVSA dans cette zone.Mais le point faible du Venezuela réside dans la qualité de son pétrole. Son extraction et raffinage demandent des coûts bien plus élevés que le pétrole léger qui fait la richesse des sous-sols saoudiens. Le Venezuela a plus de difficulté à transformer et rendre commercialisable son or noir. Même s'il dispose de plus de réserve, il reste donc loin derrière l'Arabie saoudite en termes de production (8,16 mbj en 2010 contre 2,85 millions pour le Venezuela) et d'exportation (950.900 mbj contre 751.100 mbj).
L'Irak retrouve de l'élan
Parmi les autres pays à avoir augmenté leur production figurent l'Iran, avec 151 milliards de barils (+10,3%), et l'Irak. Ce dernier pays détient 143 milliards de barils de réserves, un chiffre en hausse de 24,4%. D'après le gouvernement irakien, l'industrie pétrolière, qui avait été mise à mal par le conflit de 2003, repart de l'avant. En 2009, onze contrats ont été signés avec des compagnies étrangères pour l'exploitation de ses immenses réserves pétrolières. Le pays entend porter sa capacité de production à 12 mbj en 2017, contre 2,5 mbj actuellement. «Si nous continuons sur la voie dans laquelle nous nous sommes engagés, l'Irak sera au cours des deux prochaines décennies le pays qui fixera la politique pétrolière dans le monde en matière de prix, de l'offre et de la demande», s'est même avancé le vice-Premier ministre chargé de l'énergie, Hussein Chahristani.D'autres pays membres de l'Opep se sont en revanche illustrés par leur immobilisme. Les réserves de l'Algérie, du Koweït, ou encore des Émirats arabes unis n'ont ainsi pas bougé depuis 2006. Au total, les douze membres de l'organisation contrôlaient à eux seuls 81,3% des réserves prouvées mondiales en 2010 contre 76,9% un an plus tôt.le Figaro
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